Analyser le sujet.
, Charles Dantzig affirme : "La poésie ne se trouve pas que dans les vers". Vous direz si vous partagez son point de vue dans un développement argumenté, en vous appuyant sur les textes du corpus, sur ceux que vous avez étudiés en classe ou lus personnellement. Sujet de dissertation de 2006, Séries technologiques |
Rédiger la dissertation.
- Phrase d'ouverture : c'est une considération d'ordre générale, mais elle doit bien sûr être liée au sujet (par exemple le contexte littéraire) |
- Bien suivre le plan détaillé que vous avez élaboré |
- Reprise de l'essentiel de la dissertation - Invitation à aller plus loin (proposer au lecteur un élargissement de la réflexion, sans pour autant aborder un tout autre sujet.) |
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Comment faire une dissertation : la méthode en 8 étapes .
"La méthode est la clé qui ouvre la porte du succès dans l'art de la dissertation."📚 François de La Rochefoucauld
Après notre article sur la méthode du commentaire de texte , en voici un nouveau sur la méthode de dissertation !
Épreuve de 1ère et de Terminale, la dissertation est un exercice analytique qu’on retrouve dans plusieurs matières scolaires : Français, Histoire, Géographie, Philosophie. 📚 Cette épreuve porte sur l’un des thèmes étudiés en classe. Notre méthode de dissertation repose sur 8 étapes clés . 💡
Quelle que soit la matière, la méthode de dissertation est identique , à l’exception du choix du plan qui peut donc différer selon les matières. Par exemple, en Philosophie, le plan est souvent dialectique (c’est-à-dire sous la forme : thèse, antithèse, synthèse). Alors qu’il peut-être un plan thématique ou un plan analytique en Français (par thèmes/idées). 📃
Dans tous les deux cas, il est recommandé d’apporter une ouverture sur le sujet. C’est un dépassement du sujet qui permet de nuancer la réponse proposée dans la conclusion.
Voici les 8 étapes pour réussir sa dissertation :
Sans plus attendre, voici donc les 8 étapes clés pour réaliser votre dissertation !
Analyser le sujet 🧐.
Avant toute chose, l’épreuve de la dissertation nécessite une analyse profonde du sujet. Il est donc essentiel de se fier dans un premier temps à ses intuitions et de choisir le sujet le plus inspirant. 🙌
Il est possible de reformuler le sujet sous différentes formes afin de mieux le comprendre et d’entamer une réflexion approfondie.
Le sujet peut prendre différentes formes, il peut être une question, une notion ou une citation. 📒
La meilleure préparation à l'oral de français à portée de clic .
La deuxième étape, qui n’est pas des moindres, est la définition des termes du sujet. Elle est indispensable car elle va permettre d e mieux comprendre le sujet et les attentes. Chaque mot-clé doit donc être défini avec précision, il est même possible d’employer des synonymes et des antonymes afin d’éviter un hors-sujet. Chaque mot a son importance et peut avoir plusieurs définitions possibles, il faut donc être prudent et attentif à l’emploi des termes et l’amplitude de leurs sens. 🔎
Prenons un exemple à des fins d’illustration. Pour le sujet : “Le libre-arbitre est-il synonyme de liberté ?”, il sera nécessaire de définir les termes “libre-arbitre”, “synonyme” ainsi que “liberté”.
Après avoir défini tous les termes, il est temps de rassembler toutes ses connaissances sur le sujet.
Il est attendu, à cette étape de l’exercice, de noter toutes les informations concernant le sujet (noms d’auteurs, des extraits d’œuvres, des citations, des genres littéraires, etc.). ✔️
Cette étape est fondamentale car toutes les informations notées, y compris celles qui s’avèrent inutiles, permettront de se focaliser sur les étapes suivantes de l’exercice. Vous éviterez de perdre du temps précieux à devoir vous remémorer des informations. ⏳
Ainsi, noter toutes ces idées en vrac dès le début permet de libérer du temps par la suite et d’être sûr de ne rien oublier.
A présent, les termes du sujet doivent être formulés sous forme de question. En d’autres termes, il est temps d’identifier et trouver la problématique du sujet de la dissertation. C’est un moment clé de l’épreuve car il s’agit de l’étape qui détermine l’orientation de l’analyse et donc de la réponse. Il est donc important de prendre son temps et de bien comprendre le sujet avant de formuler une problématique afin d’éviter tout risque de hors-sujet. 🗝️
Par exemple, pour le sujet cité plus haut, il est possible de le reformuler de la manière suivante : “l’absence de contraintes permet-elle d’être libre ?”.
Un plan de dissertation doit être clair et détaillé. Faire un plan n’est pas chose aisée surtout lorsqu’il existe plusieurs types de plans, il est peut-être difficile de sélectionner le bon angle d’attaque.
Le plan dialectique (thèse, antithèse, synthèse) est généralement utilisé en philosophie et parfois en Français. C’est un plan nuancé qui ne contient pas de réponse fermée et qui ne tranche pas sur le sujet . 😇
Le plan thématique ou analytique est un plan dont la conclusion à la problématique est claire et fermée, une seule réponse est attendue dans ce type de plan. Il est toutefois possible d’apporter une ouverture en conclusion qui permet de formuler une nouvelle piste de réflexion dans la continuité du sujet. 🆗
Dans une dissertation, il est souvent recommandé de réaliser trois grandes parties ainsi que trois sous-parties (si possible) pour chacune d’entre elles. En revanche, s’il y a peu d’idées à disserter, il peut être plus avantageux de privilégier la qualité et donc de se contenter de 2 grandes parties.
Le contenu des différentes parties et sous-parties doit bien évidemment être équilibré. 😊
Afin de constituer son plan, il est nécessaire de s’appuyer sur ses idées développées dans le brouillon. Ces idées doivent être appuyées par des arguments précis et illustrées par des exemples concrets notamment des citations d’auteurs. Ces idées peuvent être classées par thématique si le plan choisi est thématique.
Il est important d’employer des connecteurs logiques afin de marquer un lien logique entre chaque idée et partie développée. Les connecteurs logiques sont également indispensables pour faire les transitions. En effet, pour passer d’une idée à une autre, un lien doit être apporté. Cela permet de nuancer ou de confirmer certaines idées (ce qu’on appelle les phrases de transition). 🔗
La rédaction de l’introduction de dissertation est une étape très importante, elle ouvre le devoir , il faut donc qu’elle soit claire et complète.
L’introduction est composée de plusieurs éléments :
La conclusion est un bilan de l’ensemble des idées qui répond à la problématique posée au départ. En effet, elle est tirée de l’ensemble des conclusions de chaque partie. La réponse apportée dans la conclusion doit être claire lorsque la problématique impose une réponse fermée (oui ou non) et nuancée lorsqu’il n’y a pas de réponse unique. 🌟
Elle se termine par une ouverture , c’est une question ou une hypothèse qui apporte une réflexion différente sur le sujet. Elle peut être ou non en lien avec l’actualité. Il est possible d’effectuer une comparaison entre auteurs et courants de pensées par exemple. En français, il est possible de comparer le thème traité sous un autre registre par un auteur différent.
Le développement doit faire apparaître le plan détaillé. Il contient au minimum deux grandes parties composées de trois sous-parties chacune ou trois grandes parties composées d’au moins deux sous-parties chacune.
Il est cependant recommandé de faire un plan de trois parties afin de mener une réflexion profonde sur le sujet questionné.
Ce qu’il faut faire :
Ce qu’il ne faut pas faire :
La dissertation n’est pas une épreuve difficile, c’est une épreuve qui demande de la pratique. Ainsi, avec sérieux et persévérance, la réussite est garantie !
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Bac français 2024. À l’approche de l’épreuve écrite de français, qui se tiendra le vendredi 14 juin prochain, nous te donnons nos meilleurs conseils pour rédiger une bonne dissertation et assurer tes arrières. Comment réviser ? Comment réfléchir une fois le nez sur ta copie ? Et comment rédiger une dissertation de français ? Agathe, professeure de français, te prodigue toutes ses astuces pour obtenir une (très) bonne note à l’écrit de français.
L’épreuve écrite du baccalauréat de français se tiendra le vendredi 14 juin prochain , de 8 heures à 12 heures. Soit 4 heures complètes pour te laisser plancher sur le sujet de ton choix. Parmi eux, tu le sais, un commentaire de texte ou bien une dissertation. Et parce que nous savons que la dissertation fait bien souvent peur aux lycéens, nous te proposons des conseils, en provenance directe d’une professeure de français, pour mettre toutes les chances de ton côté et décrocher une bonne note à l’épreuve anticipée de français.
Tu trouveras dans cette vidéo tout ce que tu dois savoir sur la méthodologie de la dissertation de français. Des révisions, à la rédaction, en passant par la réflexion que tu dois avoir une fois devant ta copie.
La bac de français aura lieu dans quelques petits jours seulement et tu ne sais pas quoi réviser ? Notre conseil est de relire ton cours avec les textes à l’appui. Si tu te contentes de relire tes fiches de révisions sans avoir le texte sous les yeux, ça va donner quelque chose de mal digéré… alors que si tu as ton texte sous les yeux, tu sauras exactement,tn à quoi se rapporte telle et telle explication. Et c’est toujours plus intéressant et plus facile à retenir pour toi.
Autre conseil, n’hésite pas à retravailler tes dissertations de l’année. L’idée est de comprendre pourquoi tu as obtenu telle ou telle note et, surtout, comment t’améliorer. Tu peux prendre des exemples qui ont fonctionné ou retravailler ce qui n’allait pas forcément. Tu vas alors savoir là où tu dois porter tes efforts de révisions. Où est-ce que ton devoir pèche ? Où est-ce que, au contraire, tu as des facilités ?
Tu peux aussi apprendre des citations pour avoir différentes sortes d’exemples selon les œuvres. Attention, ça ne sert à rien d’apprendre par cœur 10 citations sans aucun contexte, mais tu peux (en retravaillant tes dissertations justement) reprendre des citations que tu as utilisées et qui sont utiles pour expliquer telle ou telle chose en rapport avec l’œuvre.
Première chose à retenir, montre que tu t’es bien intéressé(e) au sujet proposé, que tu l’as compris et que tu n’as pas simplement recopié ton cours (même s’il va bien entendu venir nourrir le sujet). Le sujet de dissertation sur lequel tu tomberas sera peut-être très proche d’un de ceux que tu as travaillés en classe pendant l’année, mais attention, ça ne veut pas dire qu’il est similaire et que tu peux te permettre de recopier ce que tu avais fait à l’époque. Ce serait dommage de faire un hors sujet. Alors, concentre-toi bien sur le texte que tu as sous les yeux, intéresse-toi à ces spécificités, à ce qu’il a de déroutant.
Autre point, n’essaie pas de dire tout ce que tu sais sur tel ou tel auteur. Si tu connais sa vie, c’est très bien, mais si cette biographie ne vient pas faire avancer ta dissertation, tu n’as alors aucun intérêt à la faire figurer dans ton écrit. Il faut que tu sélectionnes les informations importantes et pas que tu récites ton cours encore une fois.
Une fois que tu es prêt(e) pour rédiger ta dissertation, il faut que tu gardes quelques petites choses à l’esprit pour ce qui est de la forme.
Si tu veux plus de conseils, tout est dit dans la vidéo ci-dessus 👀
Ce que tu dois retenir : la dissertation est bien souvent la bête noire des candidats, qui se replient (à défaut la plupart du temps) sur le commentaire de texte qu’ils jugent plus simple. Mais attention, retiens bien que la dissertation de français est surtout une histoire de méthode. Une fois que tu as en tête les grands jalons de la dissertation, crois-moi, elle devient beaucoup moins effrayante. Et autre point important, les professeurs ont tendance à avoir un a priori positif sur les copies ayant opté pour la dissertation. Alors, réfléchis bien au sujet qui te semble le plus pertinent une fois que tu les auras sous les yeux. Et surtout, ne fais pas d’impasse dans tes révisions. Même si tu penses à 90% partir sur un commentaire de texte, parce que tu maîtrises mieux cet exercice, ne néglige pas la méthodologie de la dissertation. On ne sait jamais, peut-être que le jour de l’examen, tu seras beaucoup plus attiré(e) par le sujet de dissertation. Et dans ce cas, ce serait dommage de se tirer une balle dans le pied.
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Êtes-vous prêt à affronter l'épreuve redoutée de la dissertation au bac de français ? Si vous vous sentez un peu dépassé par cette tâche monumentale, ne vous inquiétez pas, il existe des méthodes pour vous aider à réussir. Dans cet article, StudySmarter va vous présenter les étapes clés de la méthode de la dissertation, et vous montrer comment réussir cette épreuve du bac. Que vous soyez un élève de première ou de seconde, vous êtes au bon endroit pour apprendre comment transformer une simple feuille blanche en une dissertation de qualité.
Avec une préparation adéquate, il est possible de réussir cet exercice et de produire un texte cohérent et convaincant.
Le premier conseil que nous pouvons vous donner est de bien comprendre le sujet que vous devez traiter. Pour cela, il est essentiel de suivre les étapes suivantes :
La problématique d’une dissertation est le problème que soulève le sujet du devoir. Il revient à l’étudiant de définir ce problème, car celui-ci sera le fruit de votre réflexion et déterminera l’ensemble du développement de la dissertation.
Pour formuler une problématique, on peut se poser la question suivante :
Cette formulation sous-entend un problème à résoudre, un obstacle que l’on cherche à dépasser. C’est là que la problématique prendra toute son importance. Le plan détaillé viendra par la suite apporter des éléments de réponse à cet obstacle.
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Selon le sujet de dissertation qui vous est proposé, un certain type de plan va s’imposer. Il peut s’agir d’un plan dialectique ou d’un plan thématique. Faire un plan en trois parties (ou axes) montre une aptitude à penser de manière logique et équilibrée. Chacun des trois axes constitue un élément de réponse au sujet et à la problématique.
C’est le fameux plan « thèse, antithèse et synthèse ». Il est couramment utilisé lorsque l’opinion exprimée dans le sujet de dissertation est discutable et qu’il est possible d’envisager l’opinion inverse. Par exemple, toutes les questions qui appellent la réponse « oui » ou « non », ou « dans quelle mesure…? » qui invite à proposer une réponse nuancée, en montrant les limites de l’affirmation.
Voici un exemple pour vous aider à y voir plus clair. :
C’est le plan qu’on utilise couramment dans le cadre de questions générales , celles qui exigent une réflexion progressive. Par exemple, pour quelles raisons… ? pourquoi… ? comment… ? en quoi… ?
Il est important d’étoffer votre plan avec des sous-parties et des exemples. Les exemples peuvent être des œuvres (essentiellement littéraires, mais aussi plus largement artistiques, si le sujet vous y invite) accompagnées de votre analyse. Vous pouvez aussi utiliser des citations d’auteurs apprises par cour, là aussi avec une brève analyse. Dans tous les cas, vous devez être très précis et exacts sur les titres, noms d’auteurs, noms de personnages, de metteurs en scène…
L’introduction et la conclusion sont des éléments clés de toute rédaction, car ils donnent au lecteur un premier aperçu de votre travail et une idée générale de ce que vous allez développer.
Une introduction réussie doit à la fois attirer l’attention de votre lecteur, le mettre en confiance et lui donner envie de continuer à lire. C’est pourquoi il est essentiel de consacrer du temps et de l’attention à sa rédaction.
Voici donc les quatre étapes pour rédiger une introduction efficace :
En suivant ces étapes, vous pourrez rédiger une introduction efficace et convaincante en moins de 30 minutes, ce qui vous laissera suffisamment de temps pour développer le reste de votre rédaction.
La rédaction du développement est une étape cruciale dans la rédaction d’une dissertation. Chaque axe doit être composé de sous-parties qui servent d’arguments pour appuyer la thèse défendue. Chaque argument doit être expliqué en détail et lié à l’axe correspondant. Pour soutenir chaque argument, il est conseillé d’utiliser deux exemples précisément analysés. Pour une meilleure compréhension du texte, il est important d’ordonner les arguments de manière logique, soit du plus évident au plus complexe ou du plus simple au plus riche. Il est également impératif d’utiliser des connecteurs logiques pour enchaîner les arguments et des phrases d’annonce et de transition pour introduire chaque axe. L’application StudySmarter est là pour vous aider à bien organiser vos idées.
La rédaction d’une dissertation nécessite une organisation rigoureuse pour réussir à convaincre le lecteur de votre point de vue. L’introduction et la conclusion sont deux étapes primordiales dans la rédaction d’une dissertation. L’introduction doit captiver l’attention du lecteur et le préparer à la suite de votre argumentation. La conclusion, quant à elle, doit rappeler brièvement le sujet, récapituler les idées développées tout en répondant directement à la problématique. Elle doit aussi inviter le lecteur à prolonger la réflexion en situant le sujet dans une perspective plus vaste ou en le déplaçant dans un autre domaine.
La présentation d’une dissertation est tout aussi importante que son contenu. Pour cela, il est essentiel de respecter certains éléments clés tels que la transition entre les grandes parties, l’alinéa entre les paragraphes et l’utilisation des connecteurs logiques pour enchaîner les arguments. Il est également recommandé de ménager une progression dans l’argumentation en organisant les arguments du plus évident au plus complexe. De plus, chaque argument doit être développé de manière explicite et illustré par deux exemples précisément analysés.
Pour une présentation efficace de la dissertation, il est important de mettre les citations entre guillemets et de souligner les titres d’œuvres . Les noms d’auteurs et de personnages doivent être bien orthographiés. Enfin, les années de publication doivent être en chiffres arabes et les siècles en chiffres romains. En respectant ces éléments clés, la présentation de votre dissertation sera claire et cohérente, permettant ainsi une meilleure compréhension de votre argumentation . Ces conseils vous seront aussi très utiles pour la dissertation de philosophie qui demande les mêmes exigences.
En conclusion, la rédaction d’une dissertation demande une bonne préparation et une organisation rigoureuse de vos idées. Il est important de bien comprendre le sujet, de rechercher des informations pertinentes, de structurer ses idées et de les présenter de manière claire et cohérente. En suivant ces étapes, il est possible de rédiger une dissertation convaincante et bien argumentée.
Enfin, le jour du bac, essayez de vous détendre pendant que vous rédigez et gérez bien votre temps. Si vous êtes du genre à stresser durant un examen, consultez nos solutions pour lutter contre le stress avant un examen .
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Comment faire une dissertation de français , comment avoir 20 en dissertation de français , quelles sont les 4 étapes d’une introduction de dissertation de français.
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Introduction :
La dissertation est redoutée car c’est une épreuve nouvelle pour un élève de classe de première. Si elle est réputée difficile, c’est surtout à cause de ce caractère inédit. Or, il faut savoir que lorsqu’elle est bien traitée, la dissertation permet d’accéder aux meilleures notes de l’examen.
Voici la définition officielle de l’exercice, tel qu’il est présenté par les organisateurs de l’examen : « la dissertation consiste à conduire une réflexion personnelle organisée sur une question littéraire portant sur l’une des œuvres et le parcours associé figurant dans le programme d’œuvres. Le candidat choisit l’un des trois sujets de dissertation, chacun étant en rapport avec l’une des œuvres au programme et son parcours associé. Pour développer son argumentation, le candidat s’appuie sur sa connaissance de l’œuvre et des textes étudiés dans le cadre de l’objet d’étude, ainsi que sur ses lectures et sa culture personnelle. »
En ce dernier point réside la principale difficulté de l’exercice : le correcteur attend une parfaite connaissance de l’œuvre étudiée pendant l’année et du parcours associé ainsi qu’une culture littéraire plus personnelle.
Le sujet d’une dissertation littéraire peut se présenter sous deux formes :
Exemple 1 : « Moi, j’ai la noblesse du cœur » , affirme Julien lors de son procès. Cette formule vous paraît-elle adaptée pour caractériser le héros du roman Le Rouge et le Noir ?
Exemple 2 : Dans le roman de Madame de Lafayette, est-ce la raison qui guide la Princesse de Clèves ?
Exemple 3 : Julien Sorel est-il un personnage romantique ?
Tout d’abord, il faut repérer les mots-clés du sujet et les définir . Ils représenteront la charpente de la dissertation et guideront le raisonnement. C’est dès le début de l’épreuve qu’il faut se fixer un cap cohérent, au risque de faire un hors-sujet. Il faut s’interroger non seulement sur le sens que possèdent ces mots dans le contexte du sujet, mais aussi hors de ce contexte au cas où ils présenteraient une ambiguïté ou une polysémie, pour pouvoir en jouer dans la dissertation. Voici par exemple les termes clés des trois sujets proposés plus haut et les questions à se poser :
Exemple 1 : L’expression clé est « noblesse du cœur ». Que signifie « noblesse du cœur » de manière générale ? Dans quelles circonstances Julien fait-il preuve de noblesse du cœur ? Le « moi » en tête de phrase a aussi son importance. Pourquoi Julien emploie-t-il ce pronom (il montre que Julien veut se distinguer des autres) ?
Exemple 2 : Les termes clés sont « raison » et « guider ». Que signifie de manière générale « être guidé par la raison » ? Dans le cas de la Princesse de Clèves, à quelles actions de l’héroïne l’expression peut-elle s’appliquer ? À quelles actions ne peut-elle pas l’être ? Que peut-on en conclure sur le personnage ?
Exemple 3 : Le terme « romantique » est à étudier précisément. Fait-on référence ici au romantisme littéraire ou à un romantisme au sens édulcoré actuel, synonyme plutôt de « fleur bleue », de « sensible » ? Quelle signification convient le mieux à Julien ? Pourquoi ?
La question posée, qu’elle soit ou non accompagnée d’une citation de l’œuvre, attend une réponse nuancée puisqu’une dissertation progresse en différentes étapes, chaque grande étape correspondant à une grande partie du plan.
Exemples 1 et 2 : Il faudra étudier les différentes facettes des personnages, montrer en quoi noblesse du cœur et raison ne sont pas leurs seuls moteurs.
Exemple 3 : Il faudra montrer quelles significations du terme « romantique » peuvent correspondre à Julien et si, par certains aspects de sa personnalité, il ne se démarque pas du romantisme.
Ensuite, il faut reformuler la problématique après l’avoir cernée, que ce soit sous la forme d’une question directe ou indirecte. Gardez à l’esprit que la dissertation toute entière est une tentative de réponse à la question.
Exemple 1 : Julien se caractérise-t-il uniquement par la noblesse du cœur ? Est-il sincère ou aveugle lorsqu’il parle ainsi de lui ? Par opposition à qui se définit-il ainsi ?
Exemple 2 : La raison est-elle le seul guide de la princesse ? Quelles autres forces l’animent et comment la princesse tente-t-elle de faire triompher la raison ?
Exemple 3 : En quoi Julien est-il un personnage romantique ? Présente-t-il toutes les caractéristiques des héros représentés dans la littérature romantique ? Est-il seulement romantique en amour ? N’est-il pas parfois opposé aux valeurs du romantisme ?
L’analyse du sujet a normalement déjà pris un bon quart d’heure. Au bout de quelques minutes, vous aurez trouvé plusieurs pistes possibles pour répondre à la question. Sauf qu’en l’état, ces idées ne valent rien. Il faut les appuyer de références précises à l’œuvre, voire de citations (phrases remarquées pendant l’étude de l’œuvre car particulièrement expressives et révélatrices des grands thèmes qui y sont développés).
Un bon vivier d’exemples susceptibles d’être utilisés se trouve dans les autres textes du corpus ou dans votre culture personnelle. Là, le champ est très large : on ne parle pas nécessairement que de romans, ni même simplement de livres mais aussi de musique, de spectacles, de cinéma, de peinture… Ces références vous permettront d’établir des parallèles, des comparaisons, parfois utiles pour affiner votre propos.
Par exemple, comparer l’attitude de Julien ou de la princesse à un autre personnage peut aider à mieux en définir les particularités, la singularité.
À ce stade, il est temps de dégager un plan du brouillon. Deux types de plans sont possibles selon le type de question posée : ouverte ou fermée .
Une question fermée appelle comme réponse : oui ou/et non et invite à la confrontation de ces deux positions contradictoires.
Le plan dialectique s’applique au plus grand nombre de sujets. Le devoir doit alors examiner deux aspects opposés du problème, c’est-à-dire peser le pour et le contre. Chaque partie du devoir va donc développer une thèse différente mais complémentaire de l’autre, la seconde thèse venant plutôt nuancer la première que s’y opposer totalement. Chaque paragraphe constituant ces grandes parties va correspondre à un argument étayant une de ces thèses.
Le plan analytique répond à une question ouverte. Regardez la problématique. Si elle est formée sur un modèle du genre : « Pourquoi, selon vous… ? » ou encore « Qu’est-ce qui, selon vous … ? », il s’agit d’une interrogation ouverte qui attend une réponse précise. Dans ce cas, le devoir devra exposer une seule thèse. Et chaque partie correspondra à un argument étayant cette thèse. Il faut donc trouver plusieurs arguments allant dans le sens de cette thèse. Par exemple, ce plan correspondrait au sujet : « Quelle est l’ambition de Julien Sorel ? ». Chaque partie du plan développerait une forme d’ambition (ambition sociale, ambition amoureuse…)
Le plan dialectique ne consiste pas à prouver une chose puis son contraire : il faut réussir à exprimer une pensée suffisamment nuancée pour ne pas se contredire. C’est là toute la difficulté de l’exercice. Concernant la troisième partie, respecter l’adage connu « thèse – antithèse – synthèse » est inutile car la synthèse se fait dans la conclusion et non avant. L’idéal est de trouver une troisième partie qui « botte en touche », c’est-à-dire qui permette de dépasser l’opposition.
Par exemple, pour traiter le sujet : « Est-il juste d’affirmer que Julien Sorel, le héros du roman Le Rouge et le Noir de Stendhal, représente le type même du héros ambitieux ? », on pourrait montrer :
Une fois le plan déterminé, il faudra construire des parties argumentatives qui développent les thèses et les arguments , en les appuyant, rappelez-vous, sur des exemples précis. Il faut également systématiquement commenter ces exemples. C’est dans ces commentaires que l’expression libre est la plus conseillée. Mais tout ceci se fera au moment de la rédaction, car au brouillon, il faut vous contenter du plan. Rédigez votre plan sur une feuille de brouillon à part. Chaque partie sera composée idéalement de trois sous-parties. Symbolisez-les par des tirets et notez-y les exemples dont vous allez vous servir.
Les titres de vos parties ne doivent pas apparaitre sur votre copie.
Il faut commencer le devoir par une belle introduction , constituée d’un seul paragraphe mais de plusieurs étapes :
N’oubliez pas que chaque paragraphe doit commencer par une phrase introductive , qui annonce l’idée sur le point d’être traitée. Cette idée sera traitée, justement, sur la base d’exemples précis, de citations exactes. Et enfin, le paragraphe devra se terminer par une phrase conclusive , prouvant l’aboutissement du raisonnement. Il est également de bon ton de relier les différentes parties entre elles par des phrases de transition afin de fluidifier la lecture du texte, ce qui est plus agréable pour le correcteur. N’oubliez pas de revenir à la ligne et de marquer un alinéa entre chaque paragraphe, ainsi que de sauter carrément une ligne entre chaque grande partie.
Enfin, la conclusion devra résumer en un seul paragraphe les résultats de la réflexion, mais aussi prendre clairement position si le sujet vous y invite (et c’est souvent le cas). Enfin, il faudra vous efforcer d’ élargir la problématique , pourquoi pas par le biais d’une citation si elle est judicieusement choisie. Mais évitez par contre de terminer par une question, le plus souvent sans intérêt ou même complètement hors-sujet.
Ayez le réflexe de TOUJOURS associer un argument (une idée) et un exemple pour le justifier. Pensez toujours : « J’affirme quelque chose ; il faut que je prouve que j’ai raison de l’affirmer ».
La dissertation est une réflexion personnelle, mais n’employez surtout pas la première personne du singulier. Votre implication dans ce que vous écrivez ne doit pas être perçue par le correcteur. Employez des tournures impersonnelles.
Employez des guillemets lorsque vous citez un passage de texte. En français, les guillemets sont « et », les guillemets anglais "et" ne sont utilisés que si l’on a besoin de mettre des guillemets dans un passage déjà entre guillemets. Si vous voulez couper une citation que vous jugez trop longue, symbolisez les mots manquants par […].
Soulignez les titres d’œuvre lorsque vous serez amené à les écrire.
L’orthographe et la syntaxe doivent être particulièrement soignées.
Pensez à garder environ dix minutes en fin d’épreuve pour vous relire.
Conclusion :
Attention au trop fréquent hors-sujet : même si vous avez l’impression d’avoir compris d’emblée ce que l’on attend de vous, ne vous lancez pas dans l’exercice sans avoir rigoureusement identifié et analysé les mots-clés du sujet ET de l’énoncé. Dans cet exercice, le respect des consignes permet d’obtenir une bonne note. Parce que la dissertation est un exercice délicat, la choisir vous apportera les faveurs des correcteurs et les plus hautes notes en cas de réussite. Si vous désirez la tenter au baccalauréat de français, exercez-vous à plusieurs reprises durant votre année de première.
Cet article a été coécrit par Michelle Golden, PhD . Michelle Golden est professeure d'anglais à Athènes, en Géorgie. Elle a obtenu un master en formation des enseignants en arts du langage en 2008 et son doctorat en anglais à l'université d'État de Géorgie d'Atlanta en 2015. Cet article a été consulté 8 891 fois.
Vous vous demandez peut-être pourquoi l'épreuve de dissertation est autant redoutée par les étudiants. Tout compte fait, que vous l'aimiez ou pas, vous serez obligé à un moment ou à un autre de votre cursus scolaire d'affronter une épreuve entièrement composée de dissertation. Heureusement, avec un peu de préparation et de pratique, vous pouvez transformer n'importe quelle peur qui vous anime avant un examen en un regain de confiance, ce qui vous permettra d'aborder avec succès n'importe quelle épreuve de dissertation.
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Rédigé le 16 December 2019
2 minutes de lecture
La dissertation est un exercice d’argumentation, répondant à des exigences précises. Elle demande de mener une réflexion organisée sur une question d’ordre littéraire Le sujet peut prendre plusieurs formes : citations d’auteur, question, affirmation à commenter. Le plus souvent il soulève une problématique. La dissertation doit envisager les divers aspects du problème, confronter les différentes réponses, opérer des choix parmi ces réponses. La dissertation prend donc la forme d’un débat où s’affrontent des thèses divergentes ou opposées. Elle propose des arguments et des exemples permettant de valider les différentes thèses en présence : il s’agit d’apporter la conviction du lecteur.
Pourquoi faire appel au soutien scolaire ?
L’analyse du sujet constitue une étape majeure de la réponse: elle cerne à viser précisément les exigences du libellé.
Le plan est évidemment variable en fonction du libellé du sujet et de ses exigences. Le plan pourra prendre les formes suivantes :
L’introduction.
Elle ne doit pas être trop longue (10 à 15 lignes). Elle est censée s’adresser à un lecteur qui est supposé ignorer le sujet proposé. Elle doit comporter :
Le développement comporte deux ou trois parties, nettement séparées les unes des autres. Il faut sauter une ligne après l’introduction, entre chaque partie, et avant la conclusion. Chaque partie est divisée en trois ou quatre paragraphes qui s’articulent autour d’un argument ou d’une idée directrice. Tout argument doit être illustré par un exemple littéraire qui donne lieu à une analyse permettant au lecteur d’apprécier leur pertinence. Chaque partie s’achève sur une phrase de conclusion.
Elle se livre à une brève synthèse du développement en indiquant nettement la réponse à la question posée dans l’introduction.
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Passionnée de danse, de musique et de voyages, je suis curieuse et j'aime apprendre et découvrir sans cesse de nouvelles choses.
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6 May 2021 ∙ 9 minutes de lecture
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Je veux apprendre la dissertation
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J’aime ça vraiment
La dissertation est un travail d'argumentation et de rédaction. Il faut s'appuyer sur un certain nombre de références et de connaissances littéraires approfondies et précises apprises durant l'année, mais également sur les textes du corpus. Il s'agit de développer, selon un plan précis, une réponse argumentée et structurée autour d'une problématique littéraire portant sur l'un des objets d'étude au programme.
Il y a des critères d'évaluation à prendre en compte. On évalue :
Au brouillon, organiser les arguments pour former un plan.
Le plan doit comprendre deux ou trois parties chacune composée de deux ou trois sous-parties. Chaque sous-partie comporte un argument illustré d'un exemple.
Pour discuter une thèse, on utilise en général un plan en trois parties dans lequel on défend d'abord une thèse avant de la nuancer et enfin de dépasser l'idée d'opposition.
Cette introduction est composée de trois parties :
Cette conclusion est composée de deux parties :
Il faut prendre en compte les points suivants :
Cette étape est importante, il faut vérifier que la syntaxe et l'orthographe sont correctes. L'examinateur peut enlever des points s'il y a trop de fautes.
Notre professeure de philosophie Pauline, te propose une fiche de conseils pour t’aider à rédiger une bonne dissertation de philosophie. Traditionnellement, l’épreuve de philo ouvre le baccalauréat chaque année, dure 4 heures, durant lesquelles les élèves dissertent ou commentent. Trouver un plan, définir les notions, problématique, définition des notions, exercice de conviction… Cet article t’aidera à connaître la méthodologie de la dissertation de philosophie sur le bout des doigts !
T’entraîner à la rédaction de sujets est la clé ! Une bonne préparation te permettra de réussir et de peut-être t’assurer une bonne note à la dissertation et décrocher une mention au bac de philosophie.
Il y a 3 étapes à prendre en compte dans la construction de ta dissertation de philosophie, si tu les appliques tu auras toutes les cartes en main pour faire une bonne disserte.
Les méthodes de dissertation sont variées. Entre ce que t’a dit ton prof, ce que tu as vu sur le net, ce que tu as lu dans ton manuel, etc., il y a souvent de quoi se perdre ! Voici quelques conseils pour choisir entre toutes ces sources.
4 éléments universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie.
D’abord, il faut se rappeler que, si les méthodes sont différentes, il y a 4 éléments qui sont universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie :
Dans tous les cas, choisis la méthode avec laquelle tu te sens à l’aise et n’en change pas. Attention, la méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.
Je te donne un exemple de méthode, d’architecture, de nomenclature ci-dessous, attention quelques éléments dont tu dois te souvenir :
Dans cet exemple de plan en 3 parties (voir ci-dessous), l’enjeu de la question sera de savoir dans quelle mesure le bonheur est le but de la politique .
La méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.
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Puis, remplir les étapes en écrivant seulement l’essentiel : définitions, références à un auteur, idée d’argument à mentionner, etc.
Problématique : …
Partie 2 : …, partie 3 : ….
Enfin, comparer avec le corrigé proposé.
Le but n’est pas que tout soit absolument similaire mais que les éléments essentiels soient là : des définitions justes et complètes, des références judicieuses aux auteurs, une bonne méthodologie qui suit une logique de raisonnement, ainsi qu’une réponse personnelle.
Pour cet exercice, il vous faudra donc :
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(introduction)
La crise est un moment de transition chaotique, souvent douloureux, qui sépare deux périodes d’équilibre. Elle implique tension, discorde, rupture. La « crise » est d’ailleurs profondément liée au genre théâtral puisque toute pièce met en scène le passage d’un nœud dramatique à un dénouement. Juste la fin du monde n’échappe pas à cette règle puisque Jean-Luc Lagarce nous invite au spectacle d’une crise personnelle et familiale à son apogée. Mais le mot « crise » vient aussi du grec Krisis qui signifie décision, jugement et désigne un moment crucial d’arbitrage. En quoi cette étymologie permet-elle d’éclairer la lecture de Juste la fin du monde ? Qui juge et arbitre dans cette pièce ? Quelle instance décisionnelle préside aux choix des personnages ? Nous verrons comment le moment de chaos que constitue la crise dévoile les véritables responsables des décisions qui sont prises dans l’oeuvre de Jean-Luc Lagarce : la famille et l’individu, mais surtout le destin et ses lois inexorables.
(1re partie) Juste la fin du monde met en scène une crise personnelle et familiale. Le spectateur est invité tout d’abord à la tragédie personnelle de Louis, le personnage principal. Dès le prologue, il annonce sa mort prochaine : « Plus tard, l’année d’après / J’allais mourir à mon tour ». Le nœud de l’action ne réside pas dans la maladie de Louis – le personnage se sait condamné et le dénouement est connu d’avance par le spectateur – mais dans son aveu : parviendra-t-il à dévoiler ce douloureux secret ? Son mal-être est perceptible dès le début de la pièce car sa révélation est difficile : « C’est pénible, ce n’est pas bien / Je suis mal à l’aise. / (…) mais tu m’as mis mal à l’aise et là, / maintenant, / je suis mal à l’aise. » (Partie I, scène 2). Les épanorthoses (Louis revient sans cesse sur ses termes pour les nuancer) et la structure en chiasme (ABBA) de ses phrases révèlent son enferment dans une crise intérieure dont il ne parvient pas à se libérer. En cela, Jean-Luc Lagarce crée un parallèle avec Phèdre de Jean Racine dans laquelle l’aveu de l’héroïne éponyme est au centre de la tragédie. Dans les tragédies classiques, le héros est en proie à des passions violentes contre lesquelles il ne peut pas lutter : c’est la révélation de ses passions qui crée le chaos. C’est ce qui arrive à Louis : sa maladie est déjà là au début de la pièce. Impuissant, il ne lui reste plus qu’à la révéler à son entourage. Louis vit donc deux tragédies simultanées : son combat contre la mort et sa difficulté à avouer ce combat. À l’image de Phèdre, son déchirement intérieur en fait un modèle de héros tragique en pleine situation critique.
Au-delà de la crise personnelle de Louis, c’est tout l’édifice familial qui est placé dans une situation de crise. Le retour de Louis bouleverse en effet l’équilibre familial et réveille les souffrances de chaque membre de la famille. Pour la mère, le retour de Louis correspond au retour du fils prodigue, écrivain, dont on n’a jamais vraiment compris le départ. Pour Antoine, c’est le retour du frère aîné rival, celui qui réactive ses complexes, ses passions et sa jalousie. Pour Catherine et Suzanne, Louis est un miroir qui les confronte à la médiocrité et à la banalité de leur vie. La crise familiale s’exprime violemment, au travers de disputes constantes. Ainsi, tous les personnages se querellent : Antoine et Catherine, Antoine et Suzanne, Suzanne et Catherine, la mère et ses enfants. La violence la plus spectaculaire est celle d’Antoine qui fait éclater la rivalité fraternelle au grand jour dans la scène 2 de la deuxième partie : « ANTOINE : Tu me touches : je te tues ». L’asyndète (absence de liaison entre les deux propositions) accentue la violence du propos et le caractère dramatique de cette scène où la famille, au paroxysme de la crise, se déchire sous nos yeux.
Juste la fin du monde met donc en scène deux crises distinctes : la crise personnelle de Louis et la crise familiale provoquée par son retour. Comme son étymologie grecque krisis l’indique, la crise désigne aussi un moment décisif d’arbitrage. Et l’on voit justement dans cette pièce des mécanismes se mettre en place pour arbitrer la sortie de crise.
(2e partie)
Afin de rétablir l’équilibre, la famille de Louis et Louis lui-même opèrent des choix. Le retour de Louis, après douze ans d’absence, provoque une véritable crise dans le foyer. Immédiatement, un tribunal familial se met en place pour juger le frère aîné. Ainsi, le champ lexical du droit abonde dans le texte. Catherine dit elle-même : « je ne voudrais pas avoir l’air de vous faire un mauvais procès ». Louis accepte d’endosser la culpabilité : « et ces crimes que je ne me connais pas, je les regrette, j’en éprouve du remords « (2ème partie, scène 1). Ce tribunal familial ne s’en prend pas qu’à Louis et juge tour à tour les personnages. Ainsi, Antoine est également accusé d’être « brutal » dans la scène 2 de la deuxième partie et c’est Louis qui le défend comme le ferait un avocat : « Non il n’a pas été brutal ». La scène devient donc une juridiction dans laquelle chaque personnage se retrouve sur le banc des accusés. De ce point de vue, Juste la fin du monde fait songer à la pièce Huis-clos de Sartre où les personnages, enfermés dans une même pièce après leur mort, se jugent les uns les autres. Mais le verdict final de ce tribunal domestique conduit à rejeter Louis hors du cercle familial. Ainsi, dans la scène 3 de la deuxième partie, les personnages féminins sont gagnés par l’immobilité et s’effacent devant la confrontation des deux frères : « LA MÈRE : Nous ne bougeons presque plus, nous sommes toutes les trois, comme absentes, on les regarde, on se tait. » Le silence qui règne jusqu’à la fin de la scène suggère leur adhésion au discours d’Antoine et une rupture complète entre Louis et sa famille.
La pièce peut aussi se lire comme la représentation d’une cure psychanalytique qui mène Louis à sa décision finale, annoncée dans l’épilogue : « Je pars / je ne reviens plus jamais ». Selon Freud, trois instances sont présentes chez l’homme : le moi qui assure la stabilité et le contact avec la réalité extérieure, le ça, lieu de pulsions qui ne supporte pas la contradiction, et le surmoi, instance morale qui rappelle les interdits. Les personnages de la pièce semblent symboliser ces trois éléments : la Mère serait une sorte de surmoi (l’instance morale), Antoine le ça (les pulsions) et Louis l’inconscient qui ne parvient pas à émerger et dire la mort. Le jeu sur les temps (« je suis touché, j’ai été touché » 1re partie, scène 2) suggère une introspection dans le passé, comme cela se pratique lors d’une psychanalyse. La multiplication des épanorthoses fait penser à une parole analytique qui se cherche pour découvrir une vérité intérieure. On pourrait ainsi rapprocher Juste la fin du monde du théâtre de Nathalie Sarraute qui joue sur les codes de la psychanalyse pour en faire une aventure esthétique et littéraire. Comme Nathalie Sarraute, Jean-Luc Lagarce s’attache à saisir les non-dits et les sentiments cachés derrière l’apparente banalité des conventions sociales. Ainsi, dans la scène de retrouvailles (partie I, scène 1), des sentiments de gêne, de rejet tacite et d’hésitation se devinent derrière les phrases stéréotypées et le masque pesant des politesses : « SUZANNE : C’est Catherine. / Elle est Catherine. / Catherine, c’est Louis. / Voilà Louis. / Catherine. »
Les personnages prennent des décisions pour juguler la crise. Mais sont-ils réellement maîtres de leur destin ? Le dénouement de la crise n’est-il pa connu d’avance ?
(3e partie)
Juste la fin du monde montre avant tout que seul le destin décide véritablement, les personnages étabt soumis à une autorité supérieure qui leur échappe. Le destin est la véritable instance décisionnelle de la pièce. Louis est d’abord soumis à un destin biologique : celui de la maladie. Celle-ci est presque invisible – Louis ne parvient pas à en parler – mais elle est la véritable maîtresse du jeu qui agit sur les personnages. Elle est d’ailleurs évoquée au début de l’œuvre, dans le Prologue (« J’allais mourir à mon tour ») et à la fin, dans l’Epilogue (« Je meurs quelques mois plus tard »), dans une circularité parfaite. La maladie incarne la fatalité tragique inéluctable qui scelle le destin du personnage. Elle remporte le combat inégal et perdu d’avance par Louis. Le destin auquel est soumis le personnage est également héréditaire. On découvre que trois hommes de trois générations successives portent le prénom de Louis. Jean-Luc Lagarce joue sur la récurrence de ce prénom pour inscrire son personnage principal dans une lignée tragique qui fait songer à la malédiction des Atrides dans la mythologie grecque. La crise familiale semble donc être inscrite dans un continuum qui sous-entend que le destin des personnages est écrit d’avance, comme dans les tragédies. C’est en outre ce que suggère Louis dans la scène 1 de la deuxième partie : « C’est exactement ainsi, / lorsque j’y réfléchis, / que j’avais imaginé les choses ».
Soumis à un destin qui leur échappe, les personnages sont également emportés dans une crise collective d’un monde qui ne parvient plus à fonctionner. Le titre Juste la fin du monde invite d’ailleurs les spectateurs à être les témoins d’un monde en crise. L’expression « la fin du monde » fait allusion à une apocalypse collective tandis que l’adverbe « juste » dévoile l’ironie d’un auteur qui observe ce chaos avec distance et humour. Tout comme Louis qui assiste, impuissant, à la crise familiale, le spectateur est invité à regarder l’état de crise permanent dans lequel sont plongés les membres de cette famille. Car si la crise intérieure de Louis, due à sa maladie, suscite la compassion, qu’en est-il de l’obsession psychologique des autres personnages qui se disputent sur chaque mot ? Pris dans un culte de la complication, une recherche de la crise pour la crise, les personnages passent à côté de l’essentiel. Jean-Luc Lagarce montre ainsi un monde où tout se délite : les valeurs, la famille, le langage. Les dialogues des personnages ressemblent d’ailleurs parfois à ceux du théâtre de l’absurde, tel l’échange banal entre Louis et Antoine qui rappelle les échanges mécaniques entre Vladimir et Estragon dans En attendant Godot de Beckett : « Je vais bien / Je n’ai pas de voiture, non / Toi comment est-ce que tu vas ? ANTOINE Je vais bien. Toi comment est-ce que tu vas ? » (1re partie, scène 1).
(conclusion)
Juste la fin du monde est bien un drame de la crise : la crise personnelle et familiale est dénouée par une décision familiale tacite et une introspection personnelle qui poussent Louis à quitter sa famille, sans révéler son secret. Mais la pièce dévoile surtout la crise d’un monde désagrégé qui conduit à la désunion de tout, des êtres, des choses, des valeurs et de langage. La crise des personnages est une fenêtre par laquelle apparaît l’effondrement d’un monde comme on peut le voir chez un dramaturge comme Bernard-Marie Koltès dont le théâtre exprime la tragédie de l’être solitaire et de la mort.
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Bonjour Amélie, J’ai arrêté l’école il y a plusieurs années… Je n’ai pas le niveau lycée et j’aimerais savoir si vos cours suffiront pour passer le bac es de français en tant que candidat libre ?
Bonjour Abid, Mes cours et formations sont adaptées pour les lycéens qui passent le bac de français. Si tu es en reprise d’étude pour passer le baccalauréat, mes cours te seront donc bien utiles !
Bonsoir Mme Vioux, merci pour cette page, elle me sera très utile, cependant, avez-vous le corrigé de la dissertation sur LaFontaine s’il-vous-plaît ?
c’est un seul paragraphe dans l’intro, un paragraphe dans la conclusion.
Bonjour, c’est la première fois que je dois faire une dissertation et je ne sais pas comment m’y prendre .Pourriez vous m’aider ? La plus grande gloire n’est pas de ne jamais tomber mais de savoir se relever. Merci pour votre aide
Bonjour, Est-il possible d’avoir la réponse concernant les sujets : – Des Fables de La Fontaine – Des Fleurs du Mal de Baudelaire ( Au moins le plan s’il vous plaît ) Merci
Bonjour Amélie, Désolé de te déranger, mais j’aurais aimé savoir si mon plan pour la dissertation sur Les Fleurs du Mal était cohérent. Je me permets donc de l’écrire ci-dessous: I- La laideur peut être une source d’inspiration poétique II- Cependant, la beauté peut suffire comme source d’inspiration III- La poésie ne peut-elle pas s’inspirer d’autre chose que le jugement subjectif? Merci pour tout ce que tu fais! Adam
Bonsoir, j’ai un bac blanc mardi (de français évidemment ^^) et je n’ai étudié pour le moment que la comédie du valet. Dans votre sujet de dissertation que vous proposez, qui est « Pourquoi l’archétype du valet de comédie est-il d’une grande richesse dramaturgique ? », et dans les idées de thèmes pour les parties, vous ne prenez pas en compte un des termes principaux : l’archétype. Donc, je me demandais si en ayant ce thème, nous pouvions traiter tous les valets, mêmes ceux qui sortent de ce carcan, comme Figaro ? Merci par avance pour votre réponse, Ambre.
bonjour à la lecture de la dissertation j’ai fait ce plan qu’en pensez vous ? 1) le personnage de roman: un héro A) des valeurs (Ulysse dans l’odyssée) b) un personnage qui réalise de grande chose (bel ami de Maupassant) c) un personnage fantastique (Harry potter) 2) le personnage de roman un être nuancé A)un personnage réaliste (etienne lantier, germinal de zola) b) un personnage emprunt au doute (Winston smith, 1984) c) l’anti héro (lolita Nabokov) 3)le role du personnage de roman a) Raconter une histoire (la chambre des officiers) b) un représentant d’un monde (colin l’écume des jours) c) faire passer une morale (des souris et des hommes de steinbeck) ouverture le but du romancier
J’ai été choisie cette année par mes professeurs pour participer au concours général des lycéens, j’ai pris l’épreuve de français et je vais devoir passer 6H sur une dissertation, et je n’ai jamais fais de dissertation de ma vie. Mon professeur nous a proposé une dissertation en français sur l’argumentation mais je bloque et je stagne, serait-ce possible d’avoir aide s’il vous plait ?
Est-il possible que la dissertation soit plus facile pour le bac de français que le commentaire?
Les deux exercices font appel à des qualités différentes. C’est à toi de voir lequel de ces deux exercices te semble le plus simple à réaliser.
Bon article mais j’aurais voulu connaître la stucure dans le détail d’une dissertation.
combien de paragraphes peuvent comprendre l’introduction et la conclusion
salut l’introduction on l’a fait en un paragraphe ou en plusieurs paragraphe
bonjour j’ai une dissertation à écrire sur le sujet « dans qu’elle mesure un roman vous permet d’en apprendre davantage sur vous même et sur les autres ? » pourriez vous m’aidez svp
Il ne m’est pas possible de faire de l’aide aux devoirs dans les commentaires. Il faut t’orienter vers un forum ou un tuteur.
Bonjour cela m’aide beaucoup mais comme toujours j’ai des problèmes pour commencer une introduction surtout sur la thématique de mon sujet « L’amour évoqué dans les oeuvres théâtrale lues n’est-il que badinage? » je tiens à dire que je suis en seconde et que mon cerveau est actuellement le désert de Gobi.
Bonjour Amelie, j’ai une question au sujet de la dissertation. Au moment de formuler ma problématique sois je n’en trouve pas, sois je vais trop loin et frôle le hors sujet. Je n’arrive pas à reformuler le sujet. Pouvez-vous m’aider ?
Bonjour Nayanka, La problématique n’ est pas une simple reformulation du sujet. Tu dois mettre en valeur les différentes questions suscitées par le sujet afin de montrer son intérêt. Je te conseille de t’inscrire à ma formation gratuite en 10 leçons pour voir mes vidéos sur la dissertation. Bon courage.
Merci pour cet article. Il aurait été intéressant de parler des personnages avec les influences des 3 déterminismes (sociaux, historiques et biologiques) qui justement apportent un côté scientifique, fatal quant à la vie des personnages et montrent que le personnage n’a pas réellement de côté extraordinaire –> Toute l’oeuvre de Zola.
Une dissertation n’a pas vocation à être un cours exhaustif sur un sujet donné et il y a bien sûr d’autres développements possibles et d’autres exemples de personnages qui pourraient être mis en avant.
Bonsoir Amélie, je me suis permise de vous envoyer un message privé par mail pour que lire ma dissertation, je ne voulais pas qu’elle fasse objet de plagiat,
Bonjour Claire, Je n’ai malheureusement pas le temps de corriger vos devoirs par email. J’ai déjà beaucoup d’élèves à corriger, je ne peux réaliser ce travail pour davantage de personnes !
Bonjour Amélie, je trouve votre site très intéressant et très bien expliqué. J ai une dissertation sur la phrase suivante « cette histoire est vraie puisque je l ai inventée » de Boris Vian. Si on analyse la phrase de loin, on peut reconnaître un paradoxe mais on s aperçoit que la vérité ce n est pas la réalité. En effet la vérité relevé de l universalité, elle relève du discours tandis que la réalité et ce qui nous entoure. Mais même après cette analyse, je ne sais pas comment m’y prendre pour faire un plan. Si vous pouviez me aider pour ce sujet, s il vous plaît.
bonjour, Je suis en 1ère S et je n’ai jamais fait de dissertation de ma vie. Mon professeur m’en a donné une à faire, et je n’y arrive pas du tout. Je ne sais même pas quoi mettre dans l’introduction… La question c’est : dans quelle mesure la forme littéraire peut-elle rendre une argumentation plus efficace ? C’est seulement grâce à vous que j’ai compris qu’il fallait faire un plan thématique, merci ! Je voulais un peu m’aider d’internet, parce qu’à part ça, je ne sais rien, et j’ai remarqué que c’était exactement le même sujet que celui de 2007, avec les mêmes textes. Il y a deux ou trois corrigés mais je ne veux pas recopier parce que je ne comprend même pas le raisonnement… S’il vous plait, pouvez-vous m’aider en me disant à peu près quoi mettre dans l’introduction, et comment faire mon plan ? Merci beaucoup d’avance.
Bonjour Shana, Tout d’abord, tu as raison de ne pas recopier quelque chose trouvé sur internet : c’est du plagiat – les professeurs ne sont pas dupes – et puis surtout, cela ne te ferait pas progresser. Tu peux lire quelques ressources mais il est important ensuite de mener un raisonnement par toi-même. Je ne peux pas faire de l’aide aux devoirs dans les commentaires des articles. Juste quelques indications : cherche les raisons qui font que la forme littéraire d’un texte peut rendre le message du texte plus percutant. Appuie-toi sur des exemples concrets pour trouver des arguments (pense par exemple aux contes philosophiques de Voltaire, aux fables de La Fontaine…). Idéalement, tu pourrais trouver deux raisons qui te donneront deux axes. Dans un troisième temps, tu pourrais te demander si c’est réellement la forme du texte qui rend une argumentation plus efficace (d’autres aspects du texte ne sont-ils pas plus importants ? Qu’est-ce qui rend une argumentation efficace ?) Bon courage !
Bonjour, je tenais à vous dire que votre blog est exceptionnel je comprends plus de choses ! Cependant je n’arrive pas à rédiger une introduction de dissertation. Pourriez-vous m’éclairer? Merci d’avance!
Bonjour , j’ai un problème avec une dissertation que je doit au plus vite le sujet : D’après le marquis de Sade, » on appelle roman l’ouvrage fabuleux composé d’après les plus singulières aventures de la vie des hommes. » cette définition vous paraît-elle fondée ? Pour cela il faut s’appuyer sur les textes du corpus ( extraits de L princesse de Clèves de Madame de Lafayette et Bel-Amide Maupassant) .
Bonjour , j’ai un problème avec une dissertation que j’ai à rendre au plus vite, le sujet est « il faut se méfier de ceux qui cherchent à nous convaincre par d’autres voies que celles de la raison » j’ai donc fais deux axes -> persuasion conviction mais j’ai du mal à trouver des sous parties Pourriez vous m’aidez ? Merci d’avance
Bonjour Amélie, Tout d’abord merci pour ton site très complet et très rassurant. Mon professeur de français nous recommande de ne pas préciser dans ma dissertation si le texte que j’utilise comme exemple provient du corpus. Cependant je vois de nombreuses corrections de dissertation où il est écrit « Texte B du corpus »… Est-il obligatoire de préciser qu’il est extrait du corps? Merci d’avance
bonjour j’ai une dissertation a rendre pour la rentrée j’ai la problématique « est-il plus efficace de défendre une cause ou de dénoncer une injustice a travers une fiction ou une argumentation » mais je ne comprend pas comment je pourrais la rédiger, j’ai également regarder vos explications. Je ne c’est pas mettre en oeuvre pouvez vous me donner des indices merci.
BONSOIR. Merci beaucoup, vos cours sont vraiment bénéfiques et très utiles. je vous souhaite bonne continuité.
Bonjour ! Tout d’abord, merci beaucoup pour vos cours qui me sont vraiment très utiles ! Je voulais vous demander jusqu’où nos exemples peuvent aller dans une dissertation. Je m’explique : dans une dissertation sur la poésie, peut-on citer des artistes contemporains comme le groupe Fauve Corp ou Saez ? Et dans le roman, des oeuvres récentes comme Yasmina Khadra, etc… Merci d’avance pour votre réponse !
Bonjour, j’ai une dissertation à faire sur le héros en littérature. Je suis un peu perdu, j’hésite quant au plan. 2 ou 3 parties? I le héros II l’anti héros
Bonjour j’ai une dissertation à faire. Elle est la suivante: Qu’attendez-vous d’un personnage de roman? Qu’il vous fasse rêver ou qu’il vous renvoie aux dures réalités de l’existence? Je pense construire un plan dialectique dans une première partie le personnage de rêve, dans une seconde le personnage réaliste et dans une troisième et dernière partie une confrontation de mes deux premières idées en parlant d’un personnage de roman qui fait rêver tout en étant réaliste. Pensez-vous que ma dernière partie est pertinente? si oui pouvez-vous me donner des œuvres qui pourraient constituer des exemples concrets pour ma partie. Merci d’avance.
Bonjours j’aimerais avoir quelques argument sur la question de la dissertation suivante : un poeme fait t’il toujours entendre plusieurs voix ? ( je trouve ca assez compliquer…) ( je suis en 1S). 🙂 merci d’avance
Amelie je ne comprends pas pourquoi vous considérez que les personnages du texte A « Colette » sont extraordinaires? Au contraire, ils sont tout à fait réalistes, je pense … non?
mdm Amélie s’il vous plais j’ai un examin sur le dictionnaire philosophique de voltaire et j rien compris comment je travail un dissertation pouvez vous m’aidé et me donner quelques exemples
s il vous plait ameli demain j ai un devoir mais c prevu d avoir une dissertation concernat la peste d albert camus pouvez vous m aider et me donner quelque exemple de dissertation analysée à propos la peste /merci bcp
Je ne peux pas te faire plusieurs dissertations sur La Peste en une soirée 😉 Pour réviser, revois les enjeux de cette oeuvre, son thème, le symbolisme de le peste dans le roman et visionne également ma vidéo sur l’absurde chez Camus .
Merci beaucoup pour cet exemple de dissertation ! J’aimerais savoir si il était possible d’avoir une méthode et/ou un exemple de rédaction d’introductions de dissertations.
Merci pour tous vos articles encore une fois !
Bonjour, je suis en 1ere ES et je commence a découvrir la dissertation sauf que je n’arrive pas a trouver un plan convenable… Malgré de longue recherche, il y a beaucoup de possibilité. Le sujet donné est le suivant: « Dans cette oeuvre les indiens du nouveau monde, des hommes comme les autres ? » l’oeuvre en question est la pièce de théâtre « La controverse de Valladolid » de Jean-Claude Carrière. je sais déjà que c’est un plan dialectique que je dois utiliser. il faut je pense parler des colonisations des années 1500. Mais impossible de trouver un plan … pourriez-vous m’aider s’il-vous-plais ?
Je ne peux pas faire d’aide sur mesure pour vos devoirs. Un plan dialectique est tout à fait envisageable pour ce sujet, mais c’est en réfléchissant sur l’oeuvre de J.C. Carrière et sur les différentes façons dont les indiens y sont caractérisés que tu parviendras à répondre à cette question.
Merci beaucoup 🙂
j’ai une dissertation à faire c’est urgent et j’ai besoin d’aide voici le sujet : Dissertation sur l’argumentation Vous direz quels types de textes argumentatifs (apologues ou argumentation directe) vous préférez, en expliquant pour quelles raisons. Vous développerez trois arguments et trois exemples dans chaque partie. vous prendrez vos exemples dans les textes et oeuvres lus et étudiés en cours
Bonjour Amélie !
J’ai découvert votre blog il y a quelques mois de cela et il est vraiment TOP ! Demain, je pars dans l’optique de choisir la dissertation car durant l’année, j’ai eu les meilleurs notes dans ce sujet mais c’est aussi parce que j’apprécie la dissertation. Par contre, notre prof nous a dit que nous étions obligés de reformuler une problématique à partir du sujet. J’ai donc un doute maintenant. Selon le correcteur, y a-t-il une chance de perdre des points parce que nous avons repris la question posée par le sujet ?
Merci d’avance !! 🙂
Bonjour amelie, j ai un sujet de dissertation que je ne comprend pas pourriez vous me l expliquer ? Le sujet est : quelle place, la representation theatrale laisse elle a l imaginaire du spectateur ? Merci d avance
Merci ! Je cherchais un exemple de dissertation afin de m’améliorer !
bonjours, je me pose une question, comment peut t’on présenté clairement nos différente partie alors que ces dernière doivent être rédigé ? en somme, comment faire une syntaxe de notre plan ?
Est ce que dans A du grand II, personnage psychologique, nous pouvons donner comme exemple La princesse de Clèves de Madame de Lafayette et aussi Jeanne dans Une vie de Maupassant ?
Ps: la Dissertation permet-elle réellement d’avoir une bonne voir très bonne note par rapport au commentaire ? Dans quel mesure prendre le commentaire ? Merci encore
Bonjour, Amélie voila je suis en 1 ère et le bac arrive a grand pas et j’hésite a choisir le commentaire ou la dissertation. Car j’ai eu 8.5/16 en dissertation au 2ème bac blanc alors que j’avais eu 15/20 au 1er. Mais pour le commentaire j’ai beaucoup de difficulté j’ai fait 4 commentaire dans l’année et pour tout les 3 j’ai eu en dessous de la moyenne et 1 seule ou j’ai eu 12/20 sachant que c’était un dm. Mais le problème c’est que j’ai peur de ne pas avoir assez de connaissance sur le sujet proposé. J’aimerais aussi savoir, si vous aviez une idée concernant les genres / thèmes susceptibles de tombées et les question qui permettrait d’orienter mes révisions car je ne sait pas trop comment et quoi réviser( ex: théâtre: Les Metteurs en scène sont il des artistes a part entière ? ) Merci
Est ce qu’il aurait été possibles en ce qui concerne les personnages réalistes de parler des romans naturalistes et réalistes ?
bonsoir j’ai trouvé un bon sujet de dissertation mais pas la réponse si vous pourriez m’aider alors c’est est ce qu il faut comprendre la poésie ?
bonsoir, je vous écris pour vous remercier car je ne sais pas si il y a un lien mais depuis que je suis la formation gratuite mes 8 en contrôle et 8.5,9 en bac blanc se sont transformés en 13 en dissertation en classe et 13 au dernier bac blanc et ces vidéos m’ont donc été bénéfiques.
Bonjour Amelie j’ai bientôt un bac blanc . Et ma prof de français nous conseille de choisir la dissertation . Mais la question de dissertation me paraît souvent difficile . Dans quel cas puis je la prendre ou pas ? Merci d’avance .
Bonsoir Hayete, La dissertation est un bon choix quand on sait dérouler un raisonnement pour répondre à une question (il faut être très logique et maîtriser l’art de la nuance) et lorsqu’on a de solides connaissances littéraires. En effet, une dissertation où vous ne citez que le textes du corpus (faute d’en connaître d’autre) est pauvre et peu convaincante. Aussi, choisis la dissertation si tu es à l’aise avec cet exercice et si tu es capable de justifier tes idées avec des exemples variés et précis. Autrement, il est plus intéressant de se tourner vers le commentaire littéraire.
Bonjour, Il y a 3 jours, nous avons eu un bac blanc où j’ai pris la dissertation et je me rappel du mois de novembre avec le première où j’avais pris la dissertation également, sauf que je me souviens que d’après le correcteur je détournais le sujet: la question était « faut t-il qu’un personnage prenne la parole pour exister? » et l’objet d’étude le théâtre, et j’ai dis comme problématique reformulée que « nous allons nous demander si les acteurs doivent obligatoirement utiliser le texte pour faire passer un message » car pour moi, le fait d’exister signifiait, jouer son rôle qui est à travers une histoire et un contexte de faire passer un message. Merci d’avance
Bonsoir Marc-Antoine, Effectivement, ta problématique dénaturait le sujet. Dans une dissertation, la problématique est une reformulation du sujet qui met en valeur le paradoxe ou les enjeux de ce dernier; mais elle ne doit pas transformer le sujet . Si tu as trop de doutes sur ta problématique, le mieux est de garder le sujet tel quel (à votre niveau, c’est acceptable).
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Publié le 06/18/2024 à 9:30 AM , mis à jour le 06/18/2024 à 3:39 PM
Ce mardi 18 juin 2024, plus de 500.000 candidats planchent sur l' épreuve de philosophie du bac . L'épreuve dure quatre heures et se termine à midi. Les candidats pouvaient composer au choix sur deux sujets de dissertation et un commentaire de texte. Les candidats ont eu trois sujets au choix : un sujet de dissertation sur la science et la vérité, un deuxième sujet de dissertation sur l’État, et enfin un commentaire de texte à partir d’un texte de la philosophe Simone Weil (à ne pas confondre avec l’ancienne ministre Simone Veil). Ces sujets ont été corrigés par Aïda N'Diaye et Olivier Dhilly, professeurs de philosophie.
Sujet de dissertation 1 : La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ?
Sujet de dissertation 2 : L'État nous doit-il quelque chose ?
Le commentaire de texte : Simone WEIL, La Condition ouvrière (1943)
Toute action humaine exige un mobile1 qui fournisse l'énergie nécessaire pour l'accomplir, et elle est bonne ou mauvaise selon que le mobile est élevé ou bas. Pour se plier à la passivité épuisante qu'exige l'usine, il faut chercher des mobiles en soi-même, car il n'y a pas de fouets, pas de chaînes ; des fouets, des chaînes rendraient peut-être la transformation plus facile. Les conditions même du travail empêchent que puissent intervenir d'autres mobiles que la crainte des réprimandes et du renvoi, le désir avide d'accumuler des sous, et, dans une certaine mesure, le goût des records de vitesse. Tout concourt pour rappeler ces mobiles à la pensée et les transformer en obsessions ; il n'est jamais fait appel à rien de plus élevé ; d'ailleurs ils doivent devenir obsédants pour être assez efficaces. En même temps que ces mobiles occupent l'âme, la pensée se rétracte sur un point du temps pour éviter la souffrance, et la conscience s'éteint autant que les nécessités du travail le permettent. Une force presque irrésistible, comparable à la pesanteur, empêche alors de sentir la présence d'autres êtres humains qui peinent eux aussi tout près ; il est presque impossible de ne pas devenir indifférent et brutal comme le système dans lequel on est pris ; et réciproquement la brutalité du système est reflétée et rendue sensible par les gestes, les regards, les paroles de ceux qu'on a autour de soi. Après une journée ainsi passée, un ouvrier n'a qu'une plainte, plainte qui ne parvient pas aux oreilles des hommes étrangers à cette condition et ne leur dirait rien si elle y parvenait ; il a trouvé le temps long.
Les pistes de correction pour le bac de philo voie générale
Nous savons depuis Marx ce que le travail ouvrier, à la chaîne, est susceptible de faire aux hommes et aux femmes qui l'exécutent. Une déshumanisation qui les transforme en marchandise de moindre valeur que les marchandises qu'ils produisent.
L'œuvre de Simone Weil s'inscrit en partie dans cette tradition et elle en renouvelle l'approche notamment dans son texte, La condition ouvrière , de 1942. Cette œuvre a ceci de très particulier que Simone Weil se fit elle-même ouvrière pour, au-delà de l'héritage de Marx, faire directement l'expérience du travail à l'usine.
Mais dans le fond, qu'est-ce qui rend le travail ouvrier si inhumain ? Que fait-il à l'âme et à la conscience des ouvriers ? Dans cet extrait, Simone Weil conclut sur une formule forte. L'ouvrier pourrait réduire à la fin de la journée sa « plainte » à l'égard des tâches qu'il vient d'effectuer à cette formule: « il a trouvé le temps long ». Que faut-il entendre par là et comment la question du travail, et plus précisément encore du travail à l'usine, s'articule-t-elle à celle du temps ?
Pour répondre à ces questions, Simone Weil commence par interroger les « mobiles » qui peuvent soutenir le travail de l'ouvrier, dans la mesure où toute action humaine doit répondre à une motivation (l.1 à 10). Dans un deuxième temps (l.10 à fin), elle montre comment l'existence de ces mobiles conduit à une brutalité qui se retourne contre l'ouvrier même puisqu'il ne se contente pas de la subir mais en devient également un acteur. C'est ce qui conduit Simone Weil à conclure sur sa thèse : la longueur ou lenteur du temps de l'ouvrier.
Dans un premier temps, donc Simone Weil inscrit le travail ouvrier dans le cadre général de toute tâche ou même toute action humaine : celle-ci exige un mobile. Nous ne pouvons agir – sous quelque forme que ce soit – si nous n'y trouvons pas notre compte, si nous n'y trouvons pas un besoin à satisfaire, un intérêt à remplir, un objectif à atteindre, etc… Aussi pénible soit-il donc, le travail ouvrier ne saurait déroger à cette règle et si, en dépit de cette pénibilité, certains acceptent de s'y soumettre, c'est bien justement qu'ils y trouvent leur compte d'une manière ou d'une autre, nous y reviendrons dans l'analyse des lignes suivantes où Simone Weil s'emploie à détailler les mobiles possibles du travail ouvrier.
Avant d'en venir à ce détail, l'autrice précise que cette question des mobiles de nos actions a une implication morale. Il ne s'agit pas seulement d'une rationalité neutre (le mobile permet d'expliquer nos actions), ni d'une source d'énergie (le mobile nous fournit « l'énergie nécessaire pour accomplir » l'action comme dit le texte) mais aussi de ce qui permet de juger de la valeur de nos actions, de déterminer si elles sont « bonnes ou mauvaises », selon que le mobile est lui-même « élevé ou bas ». Par exemple, si mon action a pour mobile une valeur morale désintéressée (l'altruisme), alors nous pourrons en conclure qu'elle est bonne. Au contraire, si le mobile est bas, par exemple un pur intérêt matériel et individuel (m'enrichir), alors, nous dirons que l'action est mauvaise. Reste à déterminer exactement ce que signifie « bas » ou « élevé », selon quel critère nous pouvons parler d'un mobile « bas » ou « élevé ». Est-ce bien un critère moral comme semble le suggérer l'utilisation des adjectifs « bonne ou mauvaise » pour qualifier l'action ? La suite du texte reprend ce vocabulaire : par exemple « il n'est jamais fait appel à rien de plus élevé » (l.9), « la pesanteur » (l.12). On peut en conclure, et nous y reviendrons qu'il s'agit aussi pour Simone Weil, au-delà d'enjeux moraux, d'opposer les mobiles et préoccupations strictement matériels à ce qui relève davantage de l'esprit, comme conscience, comme pensée, comme lieu de la spiritualité.
À partir de la ligne 2, le texte s'emploie donc à détailler ce que peuvent être les mobiles qui rendent possibles le travail ouvrier. Le début de la phrase le dit clairement, comme nous l'avons évoqué, le travail ouvrier est pénible. Cette pénibilité, paradoxalement, tient à la « passivité » que ce travail exige. Comme le soulignait déjà Marx, il y a dans le travail ouvrier un renversement par rapport au travail artisanal puisque l'ouvrier n'est plus maître de son ouvrage ni de son outil mais dominé par la machine au rythme de laquelle il doit se plier et qui, en quelque sorte, travaille, manipule et transforme la matière, à sa place. Et c'est précisément cette soumission à la machine qui rend le travail insupportable et le transforme en véritable torture, en le vidant de tout son sens. Simone Weil nous parle de la « condition ouvrière » du début du XXe siècle. On peut donc ajouter à cette pénibilité une pénibilité physique bien réelle : le bruit, la cadence imposée, les risques de blessures voire de mutilations, les positions et les gestes qui contraignent et blessent le corps, etc… L'épuisement que l'usine produit n'est pas seulement le fruit de la vacuité du travail effectué mais est aussi lié à une pénibilité physique bien réelle qu'ont montrée des ouvrages comme L'Etabli de Robert Linhart ou encore des films comme Ressources Humaines de Laurent Cantet.
Or, cette tâche, cette soumission que requiert le travail ouvrier se distingue de l'esclavage puisque l'ouvrier s'y plie de son plein gré : « pas fouets, pas de chaînes » ne sont nécessaires pour forcer l'ouvrier à effectuer ce travail. En cela, l'ouvrier n'est pas l'esclave : il entre libre dans le travail, il peut même bénéficier d'un contrat de travail qui formalise la relation qu'il entretient à son employeur. C'est bien simple : s'il n'est pas content des conditions qui lui sont faites, personne ne l'empêche de quitter son emploi et d'aller chercher du travail ailleurs. Mais ce qui peut sembler faire du travail ouvrier une meilleure situation que l'esclavage est en réalité pire puisque le texte nous dit qu'il serait peut-être plus facile de se soumettre à des « fouets, des chaînes ». Comment comprendre cet apparent paradoxe ? Comment imaginer préférable d'être violenté pour se soumettre à un travail plutôt que d'y aller de son plein gré ? La réponse se trouve sans doute dans la phrase précédente : en l'absence de contrainte extérieure, c'est « en soi-même » que l'ouvrier doit trouver les motivations pour se soumettre à cette tâche épuisante. Or nous voyons bien ici le problème : comment, sans en quelque sorte vendre son âme pour un salaire qui nous permet à peine de vivre, sans précisément s'en remettre aux mobiles les moins élevés et donc faire preuve de compromission avec notre propre dignité et nos propres valeurs, trouver la moindre raison de se plier à des tâches aussi aliénantes ? C'est précisément ce que va explorer la suite du texte.
La phrase suivante détaille en effet quels sont les mobiles auxquels l'ouvrier peut essayer d'adhérer pour supporter son travail. Simone Weil en propose trois : « la crainte des réprimandes et du renvoi, le désir avide d'accumuler des sous, et, dans une certaine mesure le goût des records de vitesse. » Les deux premières motivations apparaissent en effet comme les motivations principales du travail ouvrier et, plus généralement d'ailleurs, du travail comme activité nécessaire à la vie. Là encore, les analyses de Marx sont précieuses pour bien comprendre ce dont il s'agit puisque l'ouvrier est défini par Marx comme celui qui n'a rien d'autre à vendre que sa force de travail pour vivre (à la différence par exemple de l'agriculteur ou de l'artisan qui peut directement vendre les produits de son travail). Or il faut bien vivre. La liberté supposée dont dispose l'ouvrier par opposition à l'esclave et que le contrat de travail est supposé symboliser est donc bien fictive : d'où la crainte du renvoi qui est synonyme de misère, d'impossibilité de survie. La « peur des réprimandes » qu'évoque le texte peut sembler moins évidente. Comme l'avidité ou le goût de la performance qu'évoque Simone Weil, il faut y voir la manière dont le travail ouvrier contraint le travailleur jusque dans son âme en le faisant adhérer à des mobiles futiles (records de vitesse), indignes (avidité) ou qui lui font intégrer la logique hiérarchique et de contrôle que l'usine impose (« peur de la réprimande », on pense à la figure du contremaître qui veille à sans cesse rappeler les travailleurs à la cadence qu'ils doivent tenir, y compris par l'humiliation). C'est bien qu'il faille trouver en soi une raison de se soumettre à ce que l'usine exige comme le texte l'a déjà montré et que, comme nous l'avons vu également, on ne saurait trouver de motifs plus élevés que ceux-là.
C'est ce sur quoi conclut Simone Weil à la fin de cette partie, dans la phrase suivante : non seulement il n'est pas possible de faire « appel à rien de plus élevé » puisque rien dans ce travail mécanique et répétitif, rien dans les cadences imposées pour ce travail, ne mobilise l'esprit, la pensée ou l'âme et l'ouvrier est réduit à n'être qu'un simple rouage dans la gigantesque machine de la chaîne. Non seulement donc, on ne saurait trouver de mobiles plus élevés, mais de plus « tout concourt pour rappeler ces mobiles à la pensée et les transformer en obsessions. » Il n'est donc pas possible non plus de faire abstraction de ces basses motivations, de mobiliser son esprit pour autre chose (rêver par exemple) puisque la cadence imposée au corps contamine l'âme en exigeant une attention permanente. Impossible donc de ne pas finir par être « obsédé » par ces mobiles, pour satisfaire à l'exigence d'efficacité et pour trouver en soi, sur toute la journée de travail, l'énergie nécessaire pour mener à bien ces tâches et ces actions qui, selon la logique exposée au début du texte, se révèlent n'être que de basses actions, dévalorisant ainsi aux propres yeux du travailleur sa propre activité.
Dans un deuxième temps, Simone Weil en arrive aux conséquences que cela produit sur la pensée et l'âme de l'ouvrier. Alors même qu'il a son âme remplie de ces mobiles devenus obsédants, et que l'on pourrait donc imaginer une importante activité de l'esprit, c'est au contraire à une « rétractation » de la pensée que l'on assiste. Là encore cela soulève un paradoxe : l'esprit apparaît ici à la fois vide et plein. Nous avons vu en quoi il était plein de mobiles les plus bas. Voyons maintenant comment il se vide. Selon Simone Weil, il s'agit avant tout d'« éviter la souffrance ». La pensée, nous dit-elle « se rétracte sur un point du temps ». Que faut-il entendre par là ? On peut comprendre que le travail ouvrier exige, physiquement, matériellement d'abord, une attention permanente qui se fixe uniquement sur la tâche à effectuer afin d'éviter comme nous l'avons déjà évoqué les risques de blessure par exemple ou, tout simplement, tout ce qui pourrait ralentir la cadence. Sur la chaîne, il n'existe donc plus rien d'autre que le maintenant du geste et de la tâche présente, en train d'être effectuées. En cela, toute temporalité est réduite à un seul point, un seul instant. Cette rétractation de la pensée prend aussi une dimension spatiale en quelque sorte puisque la phrase suivante nous montre en quoi ce travail rend également insensible à la présence des autres. Chacun reste concentré, rétracté donc sur sa tâche propre, dans la totale ignorance des autres qui effectuent des tâches parfaitement similaires juste à côté. Le travail de ce point de vue là isole temporellement et spatialement. Nous retrouvons ici, comme nous l'avions évoqué, l'idée d'une « pesanteur » dans ce travail qui écrase l'âme et la conscience de l'ouvrier. C'est donc bien l'idée qu'il ne peut rien y avoir de « haut » ou d' « élevé » dans le travail ouvrier (tel qu'il est mis en forme à l'usine), dans les mobiles mais aussi dans la réalisation même de ce travail.
Cette dimension morale surgit d'ailleurs de nouveau dans la suite du texte puisque Simone Weil évoque alors la manière dont l'indifférence et la brutalité de ce système en quelque sorte contaminent le travailleur lui-même qui devient à son tour « indifférent et brutal comme le système dans lequel on est pris ». Comme nous venons de l'expliquer, les exigences des cadences imposées, l'épuisement qui écrase l'individu, la rétractation de la pensée que nous venons de décrire nous a permis de comprendre en quoi se produit dans ce cadre cet isolement de chacun à l'égard de chacun et le recours aux motivations les plus basses qui ne peuvent que produire cette indifférence morale ici évoquée. Se produit alors un jeu de miroir qui semble démultiplier à l'infini la violence de cette organisation : la brutalité du système se reflète en chacun (qui devient à son tour indifférent et brutal), chacun reflétant ensuite cette brutalité aux yeux des autres qui l'entourent, et ainsi suite à l'infini. La violence n'est pas ici symbolique puisqu'elle s'incarne bien concrètement dans les corps (« les gestes, les regards, les paroles ») qui constituent l'environnement dans lequel évoluent ces travailleurs. Dans A la ligne , Joseph Ponthus montrait ainsi comment, dans ce travail à la chaîne si particulier qu'est l'abattoir, la violence exercée à l'égard des animaux se répercutait chez les travailleurs eux-mêmes, illustrant ainsi à merveille ce que nous explique Simone Weil ici. Alors que nous pourrions nous attendre à ce que des conditions de travail aussi pénibles que celle que décrit le texte suscite entre les ouvriers une solidarité leur permettant de s'entraider et de bénéficier d'un rapport de force favorable face à ceux qui les emploient, c'est au contraire, semble nous dire Simone Weil, l'inverse qui se produit, chacun se retrouvant isolé face à un environnement où la violence semble partout.
Pour conclure cette description, Simone Weil, dans sa dernière phrase, fait surgir un nouvel élément : celui du temps. Car ce que nous venons de lire se résume ainsi, nous dit-elle, en une seule plainte « il (l'ouvrier) a trouvé le temps long ». Cette plainte nous dit-elle reste inaudible et incompréhensible à ceux qui ne partagent pas cette condition. C'est bien la raison qui la poussa à expérimenter elle-même directement la condition ouvrière, à se soumettre elle-même en se faisant ouvrière à cette situation tant seule l'expérience vécue, réelle peut ici permettre de comprendre ce dont il s'agit. Cette plainte, donc, porte sur le temps : il ne s'agit pas de pénibilité, de l'épuisement que nous avons déjà évoqué ou des cadences imposées, mais de la longueur ressentie du temps. Là encore, cette conclusion peut avoir de quoi surprendre car la rétractation de la pensée dans l'instant du geste répété que nous avons évoqué pourrait au contraire donner l'impression que le temps s'écoule plus rapidement : lorsque nous sommes absorbés par une tâche, ne dit-on pas en effet que nous ne voyons pas le temps passer ? Mais nous comprenons bien ici que si rend le temps si long dans ce travail, c'est, comme l'a montré le texte, l'absence totale d'élévation de l'âme : la pensée comme nous l'avons dit est à la fois pleine des mobiles les plus bas et vide de tout ce qui pourrait être source d'intérêt ou d'élévation. C'est donc, pourrait-on dire, un temps plein de vide que le travail ouvrier fait subir, comme un long ennui qui serait, en plus, pénible physiquement.
Par le détour de son argumentation sur ce que le travail fait à l'esprit plus encore qu'au corps, Simone Weil parvient donc à montrer en quoi le travail ouvrier n'est pas tant pénible parce qu'il nous épuise que parce qu'il fait à notre esprit qu'il écrase moralement en le remplissant des mobiles les plus bas tout en le vidant de la moindre possibilité d'élévation ou d'échappatoire.
Introduction :
Opposée à l'opinion, changeant, mouvante et instable car manquant de fondement rationnel, la science nous apparaît généralement comme ce qui permet d'avoir une connaissance véritable du monde et des choses. En effet, là où l'opinion se fonde sur l'apparence, ou sur le « on-dit », sur l'habitude, la science, qui se fonde sur la raison semble être ce qui se fait de mieux en matière de savoir dès lors que nous recherchons la vérité sur le monde et sur les choses. Mais constater que la science serait ce qui permet, contrairement à l'opinion, de parvenir à construire un discours vrai conduit-il nécessairement à penser qu'elle est en mesure de satisfaire notre besoin de vérité ? En effet, il semble assez évident de reconnaître que la science ne permet pas de connaître pleinement l'avenir, par exemple et force est de constater que bien souvent le besoin de vérité semble se satisfaire de discours infondés quand bien même seraient-ils faux. D'un côté, la science permet d'établir certaines vérités contre l'opinion et le danger de certaines croyances, mais d'un autre côté, elle n'est peut-être pas en mesure de répondre à toutes les questions que nous nous posons. Quelle place s'agit-il alors de donner à la vérité scientifique ? Faut-il considérer que notre soif de vérité doive être nécessairement satisfaite ?
I/ La science apparaît comme le meilleur moyen de satisfaire notre besoin de vérité
A/ La science n'est pas l'opinion
On peut ici penser aux analyses de Platon qui distingue science et opinion ou encore à celles de Bachelard, par exemple lorsqu'il montre en quoi l'opinion ne pense pas en « transformant des besoins en connaissance »
B/ La science justifie
La science a cette vertu de justifier ses discours.
Mais la science est-elle en mesure de tout connaître et de tout savoir ?
II/ La science n'est pas en mesure de répondre à toutes les questions
A/ Distinguer le savoir et la croyance
Il est des questions auxquelles la science ne peut répondre. Tel est le sens de la distinction que Kant opère entre le savoir et la croyance. Pour qu'une vérité scientifique puisse être énoncée, certaines conditions doivent être réunies.
B/ La question « comment ? » et la question « Pourquoi ? »
La science est en mesure de répondre à la question « comment ? » mais non à la question « pourquoi ? ». Elle est en mesure de déterminer des rapports constants et nécessaires entre des phénomènes et tel est son champ.
C/ Les dangers à considérer que la science pourrait satisfaire ce besoin de vérité
Il peut y avoir un danger à penser que la science pourrait ainsi répondre à toutes les questions.
Au nom de la science et de sa prétention à satisfaire notre besoin de vérité, des idéologies mortifères ont pu se développer.
Faut-il alors renoncer à la science pour satisfaire notre besoin de vérité ? le danger n'est-il pas alors de redonner toute sa place à l'opinion ?
III/ Les limites du besoin de vérité
A/ La science renvoie à un discours sur le monde mais n'épuise pas toutes les questions
Constater que certains domaines échappent à la science ne revient pas à dire que dans tous les domaines tous les discours se valent.
B/ L'art face à la science
La vérité n'est pas l'exactitude, elle est un certain dévoilement de la réalité. En ce sens, l'art peut apparaître comme un moyen de satisfaire notre besoin de vérité, mais cette vérité n'est jamais considérée comme définitive.
C/ Quel besoin de vérité ?
Le besoin de vérité peut lui-même représenter un danger.
Conclusion :
La science ne peut satisfaire notre besoin de vérité, mais cela ne témoigne pas d'une faiblesse de celle-ci. C'est notre besoin de vérité qu'il s'agit d'interroger alors, en se demandant s'il ne s'agit pas simplement d'accepter l'idée selon laquelle tout ne relève pas de la nécessité.
L'État désigne un ensemble d'institutions qui permettent de réguler la société. Dès lors, il ne peut être efficace qu'à la condition de fixer un certain nombre de règles, et de devoirs : l'ordre n'est obtenu que si chacun respecte les règles et remplit les devoirs qui sont les siens. Dans la relation verticale que nous entretenons avec l'État, il semble que ce soit d'abord nous, citoyennes et citoyens, qui ayons des devoirs à son égard et qui lui devions donc quelque chose. Mais ces devoirs nous permettent de bénéficier en retour de droits. Or, dès lors, cela n'implique-t-il pas que, si nous avons des droits, l'État nous doive bien également quelque chose en retour des devoirs que nous acceptons ? Car si l'État ne nous doit rien, comment nos droits pourraient-ils être garantis et respectés ? Et même, comment l'État pourrait-il être légitime ?
Plan :
Partie 1. L'État doit nous garantir nos droits fondamentaux (liberté, sécurité)
L'Etat nous doit de nous assurer et garantir une protection en dehors de laquelle rien n'est possible pour nous, aucune existence ne peut réellement se développer.
L'Etat est donc constitué par le pacte social. Il ne désigne pas seulement des institutions qui nous gouvernent, mais aussi la communauté politique qui est fondée par le contrat social. Dans le Contrat Social , Rousseau prend l'image frappante du corps pour désigner ce que produit le contrat social.
Si, comme le dit Rousseau, l'Etat n'est qu'un ensemble d'institutions, son efficacité repose sur le pouvoir qu'il exerce. En tant qu'institution, il est doté d'une certaine force, qui lui permet de garantir notre sécurité en assurant l'ordre et la justice.
Partie 2. L'État ne nous doit rien, car ce qui prime ce sont les devoirs des citoyens à l'égard de l'État
Il faut ici distinguer le citoyen du sujet. Le sujet est simplement soumis à l'exercice d'un pouvoir. Le citoyen est membre d'un corps politique, dont il est effectivement le sujet dans le sens où il se doit d'obéir à un certain nombre de règles, mais au sein duquel il doit également être actif, c'est-à-dire participer aux actions de contrôle et d'élaboration du politique.
Ainsi, penser que l'Etat nous doit quelque chose serait, pour le citoyen, se retrouver dans la position du petit enfant face à ses parents, ou l'esclave ou l'animal face à son maître. Or, précisément, le modèle paternaliste de l'Etat ne paraît pas adéquat pour concevoir l'Etat de droit pour plusieurs raisons.
Partie 3. L'Etat ne nous doit rien car l'Etat ce n'est jamais que nous-mêmes
Revenons à Rousseau pour tenter de mieux définir l'Etat. La définition de l'Etat proposée par Rousseau va en effet plus loin. Le pacte social au fondement de l'Etat est un pacte d'association. Cela signifie que le peuple est l'instance souveraine, d'où le pouvoir politique tire sa légitimité et au-dessus de laquelle il n'y a personne. Pour Rousseau, un pouvoir politique qui n'a pas de légitimité démocratique n'est pas un Etat, mais un pur rapport de force.
Si l'Etat nous doit donc quelque chose car c'est la condition pour que nous nous nous soumettions à son pouvoir, ce n'est jamais qu'envers nous-mêmes et nos concitoyens que ces devoirs trouvent leur réel fondement. Et même, si nous poussons la logique de Rousseau plus loin encore, l'Etat ne nous doit rien à nous individuellement car nous ne sommes jamais que le membre d'un corps et c'est bien ce corps qui prime sur nos droits ou aspirations individuelles.
C'est la raison pour laquelle, nous ne pouvons penser que l'État nous doit quelque chose. Cela reviendrait à faire preuve d'une double naïveté. Naïveté quant à la nature profonde du politique qui est avant tout une communauté d'hommes qui contractent ensemble et à l'égard desquels l'État n'est qu'un rouage. Ce n'est pas l'État qui nous doit quelque chose, ce sont les autres. Naïveté également quant à la nature du pouvoir politique dont, en tant que réalité historique, particulière, nous ne pouvons avoir de garantie qu'il satisfasse ce que nous estimons nous être dus. L'État ne nous doit rien mais cela ne fait que rendre plus immenses encore nos devoirs et responsabilités politiques, qui nous engagent à l'égard de tous les autres avec lesquels nous vivons.
Le sujet du bac de philo à télécharger en PDF.
Sujet de dissertation 1 : La nature est-elle hostile à l'homme ?
Sujet de dissertation 2 : L'artiste est-il maître de son travail ?
Le commentaire de texte : PLATON, Les lois IX (IVème siècle av. J.-C.)
Il est nécessaire aux hommes de se donner des lois et de vivre conformément à ces lois, sous peine de ne différer en rien des bêtes les plus sauvages. Voici quelle en est la raison : aucun homme ne naît avec une aptitude naturelle à savoir ce qui est profitable pour la vie humaine en société et, même s'il le savait, à pouvoir toujours faire et souhaiter le meilleur. Car en premier lieu il est difficile de comprendre que l'art politique véritable doit prendre soin, non du bien particulier, mais du bien général – car le bien général rassemble, tandis que le bien particulier déchire les sociétés ; et le bien commun tout autant que le bien particulier gagnent même tous les deux à ce que le premier plutôt que le second soit assuré de façon convenable. En second lieu, même si l'on était assez habile pour se rendre compte que telle est la nature des choses, et qu'on ait à gouverner un État avec un pouvoir absolu et sans rendre aucun compte, on ne pourrait pas rester fidèle à ce principe et faire passer pendant toute sa vie le bien commun de la société au premier rang et le bien particulier au deuxième. En fait la nature mortelle de l'homme le portera toujours à vouloir plus que les autres et à s'occuper de son bien particulier, parce qu'elle fuit la douleur et poursuit le plaisir sans tenir compte de la raison, qu'elle les fera passer l'une et l'autre avant le plus juste et le meilleur, et, s'aveuglant elle-même, elle finira par se remplir, elle et toute la société, de toutes sortes de maux.
I/ Éléments d'analyse
A/ Expliquez pourquoi vivre sans lois serait vivre comme «les bêtes les plus sauvages»
Les lois sont ce qui permet de réguler la vie en communauté, elles déterminent ce qui est permis et ce qui est interdit. En tant que telles, elles s'imposent à toutes et à tous dans les limites qu'elles posent. En dehors de toute loi, ne règnent que des rapports de force et de domination. Dès lors, rien ne nous distingue des bêtes sauvages. C'est d'ailleurs ainsi que Kant définira la sauvagerie, à savoir l'indépendance à l'égard de toute loi. L'homme se caractérise alors par sa capacité à dépasser sa propre animalité et c'est dans ce dépassement qui consiste à ne pas entretenir que des rapports de force
B/ Expliquez pourquoi « l'art politique véritable doit prendre soin (…) du bien général »
Chaque individu est animé par un intérêt particulier et chaque individu a tendance à rechercher son propre bien, son bien particulier. Toutefois, la poursuite des intérêts particuliers multiples et divergents est immédiatement source de conflits et installe les individus dans des rapports de force. La politique a pour but, en premier lieu, de permettre aux individus de vivre en commun. Dès lors, elle s'attache à prendre en compte, non pas d'abord les intérêts particuliers mais l'intérêt général et donc ce qui constitue le bien commun. La détermination du bien général est ce qui permet de ne pas diviser les individus.
C/ Quel sens peut-on donner à l'expression « le plus juste et le meilleur » ?
En vertu de sa nature propre, tout homme recherche son bien propre et ceci parce que, comme être sensible, il ressent de la douleur et du plaisir, parce qu'il se compare sans cesse aux autres avec lesquels il entre sans cesse en compétition. Ce n'est pas une affaire de justice, mais une affaire d'intérêts propres. Le plus juste serait de poursuivre ce qui est pour le bien de tous, et c'est en ce sens que ce serait le meilleur, ne serait-ce que parce qu'en ne poursuivant que son bien propre, on met en péril l'unité de la société. Comme le souligne le texte, la recherche unique du bien particulier déchire les sociétés.
II/ Éléments de synthèse
A/ Quelle est la question à laquelle l'auteur répond dans ce texte ?
Dans ce texte il s'agit de se demander pourquoi il est nécessaire de se donner des lois pour vivre en commun.
B/ Dégagez les différents moments de l'argumentation
Dans un premier temps, Platon énonce la thèse du texte : Il faut se donner des lois parce que la tendance naturelle des hommes ne consiste pas à vivre selon ce qui est bon pour la vie en société
Puis, dans un deuxième temps, il en donne les raisons qui sont au nombre de deux :
- Il est difficile de comprendre la nécessité de dépasser la recherche du bien particulier au profit du bien commun
- Même lorsqu'on l'a compris, il est difficile de le mettre en pratique
Dans un troisième temps, il montre en quoi cela tient à la nature mortelle de l'homme
C/ En vous appuyant sur les éléments précédents, dégagez l'idée principale du texte
L'idée principale du texte consiste à affirmer que la nature humaine, et en particulier sa nature mortelle, conduit majoritairement les hommes à poursuivre leurs intérêts particuliers, soit par ignorance de ce qui est nécessaire à la vie en société, soit par une sorte de faiblesse face à la difficulté qu'il y a à se contraindre à vivre selon le bien commun. Dans ce texte, Platon s'attache donc à affirmer la nécessité qu'il y a à établir des lois et montre sur quels principes elles doivent être établies. Autrement dit, ce n'est pas spontanément que les hommes se donnent les moyens de vivre en société.
III. Commentaire
A/ D'après le texte, quels sont les maux qui peuvent menacer la société ?
Les maux qui menacent la société sont avant tout la recherche du plaisir individuel, et surtout la tendance que les hommes ont à se comparer sans cesse aux autres et à vouloir plus qu'eux. C'est dans l'opposition entre le bien particulier et le bien général que réside toute la tension. Le pire des maux qui puisse menacer la société est donc la sauvagerie, à savoir le désordre sans limites et la mise en péril de la vie des individus. Si nous étions des dieux, des êtres immortels, alors sans doute n'aurions-nous pas besoin de lois, mais tel n'est pas le cas : nous sommes des êtres mortels, des êtres finis et cette finitude nous installe dans des logiques de comparaison dès lors que nous nous confrontons aux autres. Ce qui menace la société, dont nous avons besoin pour vivre est donc nous-mêmes, notre nature qui risque de conduire la société à se disloquer.
B/ En vous appuyant sur votre compréhension du texte, vous vous demanderez s'il est possible, et de quelle manière, de concilier le bien des individus et celui de la communauté.
Considérer qu'il est nécessaire, pour qu'une vie en commun soit possible, de dépasser la recherche des biens individuels semble une évidence dès lors que l'on s'efforce de penser une vie en commun. En effet, une vie collective dans laquelle chacun serait uniquement à la recherche de son bien propre, semble impossible. La vie en société exige de faire l'effort de dépasser la recherche de ses intérêts particuliers. Pour que nous puissions vivre en commun, il faut des biens communs. Mais faire un tel constat ne suffit pas. En effet, il se pourrait bien que le bien des individus puisse rentrer en contradiction avec le bien de la communauté. La recherche du bien de la communauté consiste-t-elle à nier le bien des individus ou est-il possible de concilier les deux ?
Il y a une tension évidente entre le bien des individus et celui de la communauté. Il s'agissait alors de donner ici des exemples : un individu peut chercher, pour son bien propre à s'enrichir, par exemple, mais la vie en communauté exige qu'il y ait des biens communs, par exemple des routes, des hôpitaux, une justice etc…Pour que ces biens communs existent, il faut alors que chaque individu dépasse son intérêt particulier et participe à l'obtention de ces biens communs. Une telle démarche peut être vécue comme une atteinte à la liberté ou encore comme une atteinte à la propriété. Dans un premier temps, on pourrait montrer comment en quoi, la détermination du bien de la communauté suppose la négation du bien des individus, comment l'individu doit s'oublier dans la communauté.
Il s'agirait alors de se demander si une conciliation n'est pas possible, si la détermination du bien commun suppose nécessairement la négation de tout bien individuel. Notons simplement ici que la justice, qui peut apparaître comme un bien commun, n'est pas étrangère à tout bien individuel. En effet, dans une société où ne règnent que les rapports de force, où chacun ne serait mû que par son intérêt propre, aucun individu ne serait en sécurité. On pouvait penser ici aux analyses de Hobbes, par exemple, lorsqu'il aborde l'état de nature comme un état de guerre de tous contre tous et de chacun contre chacun. Dans un tel état, même celui qui serait le plus fort risquerait sans cesse sa vie. On pourrait alors se demander si l'opposition première entre le bien des individus et le bien de la communauté est si radicale. En effet, ne peut-il pas être dans l'intérêt de l'individu qu'il y ait un bien commun ? Mon intérêt bien compris ne consiste-t-il pas à déterminer un intérêt commun ?
Quelle étrange question ! Outre la personnification de la nature à laquelle on attribuerait un sentiment d'inimitié à l'égard des hommes, cette formulation semble également inverser le rapport de force ou de nuisance que nous pouvons aujourd'hui constater entre l'homme et la nature ? N'est-ce pas en effet plutôt l'homme qui paraît hostile à la nature tant il semble ne pas la respecter, la détruire, la dominer ?
Lorsque nous pensons à la nature, deux imaginaires sont convoqués. D'abord, la beauté et l'harmonie avec soi et le monde, nécessaires au bien-être. A contrario, ce qui est trop artificiel ou dénaturé serait source de souffrance et de désordre. Régler nos vies sur la nature, ne serait-ce pas dès lors la meilleure garantie de bonheur et de justice et dans ce sens-là, la nature n'est-elle pas, loin d'être hostile à l'homme, au contraire ce qu'il y a de meilleur pour lui ?
Mais la nature évoque aussi la violence. « L'homme est un loup pour l'homme », et si les individus se retrouvaient régis par leur seule nature, le chaos et la loi de la jungle régneraient. C'est ce qu'ont montré les nombreuses images de pillage qui ont circulé après l'ouragan Katrina en 2005, par exemple. L'hostilité peut en effet se définir comme une volonté de nuire, comme une malveillance à l'égard d'un ennemi auquel on voudrait du mal. En ce sens, la nature n'est-elle pas précisément un environnement hostile pour l'homme ? Si l'humanité s'est tant employée à modifier et dominer la nature, n'est-ce pas précisément parce que celle-ci apparaît d'abord comme un milieu au sein duquel la survie n'est précisément pas assurée s'il n'y apporte pas les modifications nécessaires pour réduire les dangers qu'il y court ? De ce point de vue là, nous pourrions donc supposer qu'il y a, en effet, bien une forme d'hostilité de la nature à l'égard de l'homme : elle n'est, tout simplement, pas faite pour lui ! Mais, comme nous l'avons déjà évoqué, que penser d'une telle personnification ? Quel sens peut-il y avoir à prêter ainsi une intention à la nature ? Plus fondamentalement encore, n'est-ce pas dans la nature de l'homme de s'adapter à son environnement, quel qu'il soit ?
Partie 1. La nature n'est pas hostile à l'homme car elle est son environnement premier
On ne peut donc accuser la nature d'hostilité à l'égard de l'homme, puisqu'au contraire il n'y a pas de valeur morale en son sein (ce que nous explique Spinoza dans L’Ethique)
Nos valeurs morales ne sont donc ni absolues, ni désintéressées, ni coupées de la nature. Au contraire, ce ne sont que des variations de l'instinct de conservation en nous : nous appelons bien ce qui est utile à notre conservation (collective ou individuelle) et mal ce qui nous est nuisible.
C'est donc une conception totalement erronée et de l'homme et de la nature qui pourrait nous conduire à voir dans la nature un environnement hostile à l'homme. Au contraire, celle-ci est neutre, en nous, comme à l'extérieur de nous.
Partie 2. La nature est hostile à l’homme car elle menace sa survie
La nature n'est pas faite pour l'homme car, livré à lui-même, dans un pur état de nature où il ne pourrait recourir ni à l'aide d'autrui ni au moindre outil, ni à la protection d'un Etat, l'homme serait tout simplement incapable de survivre.
Cette hostilité n'est pas seulement dans les conditions de survie à l'extérieur de nous : nous la portons également en nous. La nature ne désigne en effet pas seulement l'environnement donné dans lequel nous évoluons mais également la nature en nous, ce qui est donné en nous, comme nature humaine, ou pas d'ailleurs.
Partie 3. La nature n'est pas hostile à l'homme car notre relation à la nature ne s'inscrit pas dans un rapport de force
Cette complexité est présente dans toute l'œuvre de Rousseau. Dans le Second Discours, la nature constitue, en effet, un idéal d'harmonie et de pureté des hommes . Mais, comme le rappelle le philosophe, l'état de nature, parce qu'il finit par être conflictuel, est un état dont les hommes veulent sortir.
Nous sommes à la fois en elle et en dehors d'elle, la conditionnant et conditionnés par elle, et cette complexité ne nous permet pas de penser notre relation à la nature sous le rapport, simpliste et réducteur, de l'hostilité.
La nature n'est pas hostile à l'homme. Certes, elle constitue un environnement qu'il nous est difficile de dominer et où la stricte survie immédiate peut paraître impossible. Mais notre rapport à la nature est plus complexe et nous ne saurions, sur la base de cette prétendue hostilité de la nature, justifier notre propre hostilité à son égard. Nous sommes dans la nature autant qu'en dehors d'elle, dépendant d'elle autant que nous la dominons et dans ce sens notre relation à la nature n'a pas à être un rapport de force. Toute hostilité en est alors exclue.
Introduction
1/La science apparaît comme le meilleur moyen de satisfaire notre besoin de vérité
2. La science n'est pas en mesure de répondre à toutes les questions
3. Les limites du besoin de vérité
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Dernière ligne droite pour ces futurs bacheliers. Ce mardi, plus de 540.000 candidats planchaient sur l’épreuve tant redoutée de philosophie . En tout, ils avaient quatre heures pour composer une dissertation, parmi les deux sujets proposés, ou commenter un texte .
Platon, Hobbes ou Rousseau… Cette année, les sujets interrogeaient la science, la politique et l'art. Pour BFMTV, le professeur de philosophie Gilles Vervisch s’est essayé à l’exercice, en prenant le soin de nous indiquer les pièges qu’il fallait éviter .
Dissertation 1 - la science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité.
Sujet "assez classique", estime Gilles Vervisch. Il met en relation deux notions au programme: la science et la vérité. La bonne manière d'appréhender le sujet est surtout de se demander si la science, ensembles de connaissances fiables basées sur ce qui est rationnel, se réduit au savoir scientifique ou si elle est en mesure de satisfaire également notre besoin de vérité?
À cette question, l'enseignant de philosophie est sans appel: "Manifestement, la science ne satisfait pas notre besoin de vérité". Et par "vérité", il fallait comprendre nos interrogations métaphysiques: qui suis-je? Pourquoi j'existe? Qu'y a-t-il après la mort?
Si la science répond aisément au "comment", en expliquant par des lois et des calculs les phénomènes de la nature, elle ne parvient pas encore à répondre au "pourquoi" les choses sont comme elles sont.
Dans la Critique de la Raison Pure , explique Gilles Vervisch, Emmanuel Kant soutient que les connaissances scientifiques ne peuvent pas dépasser les limites de l'observable. Or, la raison humaine, elle, cherche perpétuellement à aller aux delà de ses perceptions sensibles, en explorant justement des questions métaphysique. "Cela montre bien que la science ne peut pas satisfaire notre besoin urgent de vérité", conclue l'enseignant de philosophie.
Mettre de côté le terme "besoin". Le candidat ne devait surtout pas omettre de réfléchir sur le mot "besoin", un des termes clé du sujet. La question posée n'interrogeait pas la capacité de la science à atteindre la vérité en général, mais bien sa capacité à répondre à "notre besoin de vérité".
Le deuxième sujet est un peu plus difficile, indique Gilles Vervisch. "On se demande généralement si c'est l'individu qui doit quelque chose à l'État et non l'inverse". Or, ici, la dissertation inverse les termes du sujet.
Les élèves pouvaient s'appuyer évidemment sur Thomas Hobbes et son œuvre le Léviathan . Pour le philosophe du droit naturel, en l'absence de lois dictées par le souverain, les hommes se livrent une guerre de tous contre tous dans l'état de nature.
"Ma liberté commence où s'arrête celle des autres", résume Gilles Vervish.
Ainsi, selon Hobbes, l'État ne doit rien aux citoyens, le souverain lui-même étant seul dépositaire du pouvoir législatif, exécutif et judiciaire.
Afin de contre argumenter ce philosophe du droit naturel, le candidat pouvait également faire appel à Jean-Jacques Rousseau pour qui l'État est au contraire la somme des individus, dont il doit sans cesse se soucier. "À l'heure où les personnes se désintéressent de la politique, ce sujet est particulièrement intéressant, car il rappelle que l'État est l'exercice de ma liberté politique", commente Gilles Vervisch.
Tomber dans une discussion de marché. S'il était pertinent de faire référence à l'actualité, "il ne fallait cependant pas faire du café du commerce", avertit le professeur de philosophie. Le sujet étant laborieux, il serait toutefois appréciable de parler de l'actualité en amorce, par exemple. "Cela montre bien que la philosophie ne réfléchit pas dans le vide, mais se questionne bien sur des sujets en lien avec la société", suggère Gilles Vervisch.
Autre risque, le candidat pouvait facilement glisser dans un hors-sujet s'il s'est attaché à répondre à la question "est-ce le citoyen doit quelque chose à l'État?" et non l'inverse.
Dans cet extrait de La condition ouvrière , Simone Weil montre - dans des accents un peu marxiens - que le travail, par sa pénibilité, déshumanise l'homme, l'éloigne des autres et de lui-même, analyse Gilles Vervisch.
Selon l'enseignant de philosophie, il ne fallait pas manquer le paradoxe présent dans la conclusion du texte: si la journée de travail est excessivement longue et accablante, comment un ouvrier parvient-il à tenir à son poste, alors que rien de l'y contraint?
Cette notion interroge "la valeur travail" ou "le goût de l'effort". Dans ce texte de Simone Weil, le travail et l'effort semblent ne pas apporter grand chose, s'illustrant juste comme une contrainte. Prudence à la rédaction, car "toute la difficulté du texte se trouve dans l'argumentation, avec des phrases un peu alambiquées", met en garde Gilles Vervisch.
Dissertation 1 - la nature est-elle hostile à l’homme.
Pour la série technologique, ce sujet sur la nature, bien que classique, cachait un paradoxe, décèle Gilles Vervish: "De nos jours, nous avons plutôt tendance à nous demander si l'homme est hostile, voire dangereux pour la nature. Or, ici c'est tout le contraire".
Le sujet implique donc de s'interroger sur la relation qui unit l'homme à la nature. Il ne s'agit pas de déterminer si la nature est "bonne" ou "mauvaise", alerte l'enseignant de philosophie, mais plutôt de questionner les rapports que peut entretenir cette dernière avec les hommes.
Dans cette perspective, les élèves pouvaient faire appel au philosophe utilitariste John Stuart Mill, qui affirme qu'il serait absurde pour l'homme de chercher à vivre selon la nature. Bien au contraire, "la conformité à la nature n'a absolument rien à voir avec le bien et le mal", explique le philosophe, ce qui implique que l'homme doit s'arracher à la nature pour survivre.
À l'inverse, pour les candidats qui auraient vu le film Avatar de James Cameron, il était possible de faire un parallèle avec la communauté Na'vis qui vit en parfaite harmonie avec la nature sur la planète Pandora, suggère Gilles Vervisch. Devant faire face à une invasion militaire, les autochtones cultivent un lien sacré et naturel avec leur environnement primaire.
Faire une liste. L'erreur qu'il ne fallait surtout pas commettre est de réciter son cours en faisant une liste des raisons pour lesquelles la nature est hostile à l'homme. De cette façon, l'élève n'interroge pas la relation qui existe entre les deux propositions: la nature et l'homme.
Pour ce deuxième sujet de philosophie du bac technologique, il fallait d'abord commencer par bien définir la notion "art". Selon Gilles Vervisch, si l'art désigne en général un savoir-faire reposant sur un certain nombre de règles connues par l'artiste, il laisse place également à une part de création.
"L'artiste ne sait pas ce qu'il fait", disait Marcel Duchamp.
Une citation qui illustre parfaitement le sujet, avance l'enseignant de philosophie. Marcel Duchamp est justement l'auteur de plusieurs ready-made. Ce geste artistique consiste en réalité à s'approprier un objet manufacturé en le privant de sa fonction utilitaire pour l'ériger en œuvre d'art. Ainsi, la Roue de bicyclette (1913) de Duchamps ou encore la Fontaine (1917) sont respectivement une roue de vélo et un urinoir.
"Ces exemples montrent bien que l'art ne répond à aucune règle et que l'artiste peut laisser libre cours à sa création", explique Gilles Vervisch.
Oublier la dimension créative de l'art. Pour l'enseignant, le risque de ce sujet est que les élèves soient trop focalisés sur le travail de l'artiste et occultent la part de création qui subsiste dans une œuvre d'art.
Pour Gilles Vervisch, ce texte de Platon fait étonnamment écho au deuxième sujet de dissertation des séries générales: "L'État nous doit-il quelque chose?". Il montre qu'il est nécessaire à l'homme de vivre sous des lois car c'est ce qu'il l'humanise.
Le premier argument donné par le philosophe antique est qu'il est difficile, voire impossible pour l'individu de distinguer l'intérêt général de l'intérêt particulier. D'ailleurs, même s'il y parvient, il est compliqué de s'y tenir, poursuit-il dans un second argument. "S'il est bien construit et plutôt clair, l'élève devra faire attention à reconstituer la logique de l'argumentation", conseille Gilles Vervisch.
Il reste important de noter que les correcteurs peuvent apprécier au cas par cas de la pertinence des copies, et adapter leurs attentes à la situation. Pour ce qui est des résultats, il faudra attendre le 4 juillet 2023, en même temps que les autres notes du bac.
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« L’Etat nous doit-il quelque chose ? », « La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ? », « La nature est-elle hostile à l’homme ? » Retrouvez les sujets et des pistes de corrigés pour les épreuves de philosophie du bac général et technologique.
En voie générale , au choix (et leurs propositions de corrigés)
« La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ? »
« L’Etat nous doit-il quelque chose ? »
Explication de texte d’un extrait de Simone Weil, La Condition ouvrière .
En voie technologique , au choix :
« La nature est-elle hostile à l’homme ? » ;
« L’artiste est-il maître de son travail ? » ;
L’explication de texte d’un extrait des Lois, livre IX , de Platon.
C’est la fin de ce direct, merci à tous de l’avoir suivi .
Nous espérons que les candidats sont soulagés et satisfaits de leurs réflexions et productions de cette première matinée d’épreuve, et qu’ils pourront du même coup rassurer leurs parents. Vous trouverez dans ce post trois propositions de corrigés pour les sujets de la filière générale.
Merci à tous, élèves, parents, enseignants pour vos nombreuses questions et pour vos témoignages. Courage, surtout, à tous les candidats qui, en voie professionnelle, enchaînent dès cet après-midi et, en voie générale et technologique, passeront d’ici vendredi leurs deux épreuves reines. Nous vous retrouvons d’ailleurs demain pour ce premier jour d’épreuves de spécialité !
Peu avant la sortie de l’épreuve, quelques candidats attendent que leurs amis sortent de la salle d’examens. Un groupe de lycéens, certains en STMG, d’autres en filière générale, sont tous d’accord pour dire que le commentaire de texte est plus facile à aborder si les élèves n’ont pas révisé. Mais le plus important pour ces élèves, ce sont les coefficients : « C’est surtout rassurant de planifier ses notes à l’avance en fonction du coefficient et mettre la priorité sur certaines matières » . Un des lycéens, en filière STMG, vise la mention très bien : « Il faut représenter notre filière, montrer qu’on est là. C’est pas parce que la philosophie compte moins dans le coefficient qu’on doit pas réviser la matière. »
Lorsque sonne la fin de l’épreuve, les élèves se retrouvent devant la sortie du lycée Turgot. S’ils sont soulagés que cette épreuve soit terminée, le plus important pour eux reste les épreuves de spécialité : « C’est pas fini du tout , avoue l’un d’eux, là on va tous rentrer chez nous réviser pour demain, on n’a pas le choix » .
Un premier corrigé de dissertation.
« La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ? » Didier Guilliomet, enseignant de philosophie et membre de l’Association des professeurs de philosophie de l’enseignement public, propose un corrigé de l’une des deux épreuves de dissertation du bac général.
Deux élèves de la filière générale, Délia et Danis, ont fini leur épreuve aux alentours de dix heures et demie. Pour les deux terminales, l’épreuve de philosophie était certes stressante, mais ce qu’ils redoutent le plus, c’est la suite des examens. « Avec Parcoursup et les épreuves de spécialités, on est moins concentrés sur la philosophie, c’est moins important » confie Délia. « Tout est concentré sur une même période et à la fin, on se sent surchargé » ajoute Danis.
Apolline, elle, a fini son examen en trois heures et quart. Le plus dur pour cette élève de terminale, c’est la rédaction : « C’est compliqué de bien faire comprendre le fil de sa réflexion au correcteur. Il faut savoir bien écrire, sinon le professeur te pénalise alors qu’en soit, le sujet je le connais » .
Bonjour, Auriez-vous l'extrait du texte de Simone Weil qui est tombé ce matin ? Merci de votre retour
Vous trouverez le texte de Simone Weil dans l’article ci-dessous.
Courage aux correcteurs.
Peut-être que certains d’entre eux auront le temps de vous lire entre deux copies !
Pourquoi ne parlez-vous que de la philo alors que les candidats du bac pro composent eux aussi aujourd'hui (français et histoire-géographie) ?
Bonjour Laurent,
Absolument, 184 795 élèves de la voie professionnelle planchaient ce matin sur l’épreuve écrite de français, et ils enchaînent cet après-midi avec l’histoire-géographie.
Voici le sujet de français :
Celui d’histoire-géo sera publié dans l’après-midi sur notre site.
Ne peut-on pas faire un topo sur les conditions de correction des profs de philo qui sont très spécifiques et beaucoup plus lourdes que les autres disciplines ?
Bonjour Plus de 100copies en 10jours, qui dit mieux ?,
Vous soulevez un sujet sur lequel les organisations syndicales ont en effet plusieurs fois alerté : le rythme des corrections qui découle du nouveau calendrier du bac, et qui est un véritable marathon pour certains. Cette année, les deux épreuves de spécialités, passées l’an dernier au mois de mars, ont été déplacées au mois de juin pour permettre un meilleur rythme d’apprentissage pour les élèves et éviter leur démobilisation au troisième trimestre. Le ministre de l’éducation nationale de l’époque, Gabriel Attal, a également pris la décision en septembre de concentrer toutes les épreuves sur les quinze derniers jours de juin : le français vendredi dernier, la philo aujourd’hui, les spécialités de mercredi à vendredi, puis deux semaines de grand oral et d’oral de français en première.
Pour les correcteurs, cela implique parfois un empilement des missions. La situation est particulièrement tendue pour les professeurs de philosophie, qui ont effectivement plus de 100 copies à corriger dans leur matière mais peuvent également être amenés à corriger les écrits de la spécialité humanités, littérature, philosophie (HLP), être convoqués pour le grand oral ou encore pour les oraux de rattrapage début juillet. Même problème pour les enseignants de lettres, concernés à la fois par les écrits et oraux de français en première, les écrits d’HLP et le grand oral en terminale, et parfois même par les épreuves de BTS.
Dans d’autres disciplines, des signalements ont également été faits quant à des doubles convocations pour corriger les écrits de spécialité et pour faire passer, en même temps, le grand oral. Les politiques des académies varient en la matière : certaines ont convoqué pour les deux épreuves, d’autres ont fait en sorte que les convoqués pour les écrits ne le soient pas pour l’oral.
Cette année, 48 588 correcteurs sont réquisitionnés pour corriger plus de 1,1 million de copies de terminale du bac général et technologique. En voie professionnelle, ce sont 25 811 enseignants pour 883 159 copies.
Je viens de sortir de l'épreuve de philo (j'ai pris le sujet sur l'Etat), et je suis content de moi parce que j'ai réussi à citer Marx, Proudhon, Montesquieu, les prochaines législatives et les "on ne contracte pas"
Bravo ! Pour ceux qui n’auraient pas la référence de notre ami Elève de Terminale sur la phrase « on ne contracte pas », vous pouvez lire l’article ci-dessous.
Ma fille s'inquiète surtout pour les épreuves de spécialités qui débutent demain notamment la SES ...12 chapitres évalués cette année contre 7 l'an dernier avec des épreuves en mars...Impossible de tout maîtriser...
Pas de panique ! Nous serons là demain pour vous accompagner tout au long des épreuves de spécialité, qui démarrent à 14 heures. Les sujets seront mis en ligne autour de 15h30. Nous aurons ensuite des professeurs en tchat (dont un de SES !) pour défricher les sujets et répondre à toutes vos questions. De 11h à midi, nous vous proposons également un échange sur les derniers conseils avant les épreuves, animé par deux enseignants.
Pour ce qui concerne le calendrier de l’année et les chapitres supplémentaires à étudier, c’est une vraie question, que nous avons explorée dans l’article ci-dessous.
Bonjour, je témoigne simplement de mon AMOUR pour la philosophie, mais qu'est-ce que c'est ?
Qu’est-ce que c’est quoi ? La philosophie, l’amour, l’amour de la philosophie ? On espère que vous avez été plus clair le jour de l’examen.
Je suis en train de surveiller l'épreuve de philosophie. Je voulais juste vous remercier pour tous vos lives et vos articles, sans lesquels je m'ennuierai ferme !
Tout le plaisir est pour nous !
Bonjour J'ai eu l'occasion d'étudier la philosophie à l'Université. Je voulais partager une phrase du directeur de l'UFR: "Faites de la philosophie. Vous ne savez pas encore pourquoi. Mais dans votre futur métier vous le saurez." De fait, je travaille dans le monde du numérique et les compétences acquises dans mon cursus de philosophie sont celles que j'utilise le plus au quotidien.
Un grand merci à Ambroise Hurel pour sa participation et ses réponses éclairantes et enrichissantes.
D’ici midi, l’enseignant Didier Guilliomet nous proposera des corrigés pour les trois sujets de la voie générale. Dans l’intervalle, on attend vos témoignages et vos questions !
Je ne comprends pas pourquoi la philosophie reste centrée sur l'Europe. Bouddhisme ? Indiens ? Africains ? Inuits ?
L’apparition de la philosophie a été en Grèce antique, et par conséquent notre philosophie reste centrée sur les héritiers des Grecs, à savoir l’Occident et le monde arabo-musulman. Cependant, depuis 2020, des auteurs comme Nagarjuna ou Zhuangzi sont au programme de philosophie (c’est-à-dire sont susceptibles de tomber au bac). On peut tout à fait aller puiser de la matière à penser dans d’autres traditions, dans d’autres formes de sagesse.
De plus, nous ne sommes pas tenus de n’utiliser que les auteurs au programme dans nos cours, des philosophes tels qu’Achille Mbembe ou Souleymane Bachir Diagne peuvent être tout à fait utiles à des élèves de terminale.
Les sujets de dissertation sont intéressants et d'actualités . Le sujet sur l'artiste est-il maitre de son travail, élargir la discussion à l'IA et ce que cela implique tant en imitation / plagiat que comme "aide à la création" vous parait-il une bonne idée ?
Tout à fait. Elargir, à l’occasion du développement, la discussion à l’intelligence artificielle peut être pertinent, si le candidat justifie bien son idée. La maîtrise du travail, dont parle le sujet de série technologique, peut être questionnée en regard d’un travail assisté par une intelligence artificielle : est-ce que l’intelligence artificielle crée quelque chose de nouveau, tout comme l’artiste crée quelque chose de nouveau ? Ou bien est-elle simplement un outil que l’artiste a à sa disposition (tout comme il aurait un pinceau ou un piano) ? Ce sont des questions qui, si elles sont bien posées, peuvent être tout à fait pertinentes. De même, le plagiat et l’imitation remettent en question la pleine maîtrise du travail de l’artiste, puisque une fois le travail effectué (par exemple une toile peinte, une musique composée, etc.), les autres peuvent très bien s’en saisir. L’artiste ainsi ne semble pas totalement maître de ce que devient son travail une fois celui-ci achevé. Traiter de cet aspect est une bonne idée.
Comment être sûr de la note donnée par le correcteur ? Y a-t-il une double correction ? On a souvent peur que la note soit dépendante du correcteur. Merci à vous pour vos réponses
Il n’y a pas de double correction, cependant il y a une réunion d’entente avant les corrections qui permet de se mettre d’accord sur la manière de noter. Ensuite à la fin des deux semaines de correction, il y a une réunion d’harmonisation qui a comme but de vérifier la notation, ce qui permet d’éviter que des correcteurs notent trop généreusement ou trop sévèrement.
Sur le commentaire en général quelles grandes idées dégager? Un parallèle avec Marx ?
Les grandes lignes du texte de Weil seraient les conséquences du travail sur la conscience, la pensée et l’humanité du travailleur. Eclairer le texte avec certaines idées de Marx serait en effet pertinent, en particulier mobiliser le concept d’aliénation, mais il faut être vigilant à ne pas recouvrir la pensée de Weil par celle d’un autre.
Certains élèves de STMG sortent aux alentours de dix heures, tous plutôt satisfaits de leur travail.
Paola se réjouit de son travail : « C’était compliqué mais j’ai été directement inspiré par le sujet sur l’art et je pense m’être vraiment bien débrouillée. Je vise douze ou treize mais le plus important pour moi, c’est la suite des examens » .
Une autre élève de la filière technologique avoue être moins détendue : « J’étais en stress sur les sujets. Avec mes copines, on avait fait des pronostics afin de se concentrer sur certains sujets plus que d’autres, mais je suis quand même contente du résultat. »
« Je pense que la philosophie c’est surtout de l’intuition donc je n’ai pas trop révisé et ça s’est pourtant bien passé, témoigne Lils, un autre lycéen en filière technologique. Je me fais aucun souci pour mes résultats, et puis je n’ai pas forcément envie de continuer à faire des études après, donc je me sens moins concerné » .
Live animé par Violaine Morin et Eléa Pommiers
Au programme de cette matinée :
Lecture du Monde en cours sur un autre appareil.
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Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil.
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En cliquant sur « Continuer à lire ici » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.
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Publié le 31 juillet 2019 par Emma Moreau . Mis à jour le 7 décembre 2020.
Qu’est-ce qu’une phrase d’accroche de dissertation , comment trouver une phrase d’accroche pour une dissertation , à faire et à ne pas faire, présentation gratuite.
Une phrase d’accroche est une phrase ou un paragraphe qui introduit votre sujet dans l’introduction et doit attirer l’attention de votre lecteur. Cette phrase est le fruit d’un choix personnel et vous être libre de choisir son style. C’est également le tout premier moment de votre dissertation.
Elle n’est pas obligatoire dans la rédaction d’une introduction de dissertation, mais apporte une réelle plus-value en montrant à votre lecteur que vous vous êtes approprié le sujet.
Une phrase d’accroche peut être :
Dans tous les cas, cette phrase d’accroche doit être en relation avec le sujet ! Étant la première chose que le lecteur consultera, il faut y porter beaucoup d’attention.
Trouvez rapidement et facilement les fautes d'orthographe, de grammaire et de ponctuation dans vos textes.
Essayez le correcteur IA
La phrase d’accroche se base uniquement sur vos connaissances personnelles. C’est en ce sens qu’elle vous sera personnelle.
Il n’existe pas de méthodologie pour trouver la phrase d’accroche parfaite pour une dissertation puisque tout le monde aura une façon différente de traiter le sujet et donc d’introduire son raisonnement.
Il faut cependant bien garder en mémoire que votre phrase d’accroche doit absolument être en lien avec le sujet, ou au moins avec le raisonnement que vous allez mener lors de la rédaction de votre dissertation. Il faut d’ailleurs ne pas oublier de l’expliquer un minimum. Il ne faut surtout pas mettre une phrase d’accroche juste pour l’esthétique de l’introduction : il faut qu’elle apporte quelque chose à votre raisonnement.
Voici cependant quelques conseils par rapport aux différents styles d’accroche possible (cette liste est non-exhaustive).
L’accroche historique est généralement utilisée dans les sujets de dissertation ayant eux-mêmes une dimension historique. Elle peut être utilisée dans les dissertation en histoire, mais également de littérature pour parler, par exemple, d’un mouvement littéraire.
Lors d’une accroche historique, veillez à bien situer le contexte. Expliquez également brièvement en quoi cet événement historique a un impact sur la façon dont vous allez traiter le sujet par le suite.
La citation d’auteur.
Lorsque vous utilisez une citation d’auteur,il faut être certain de la citation, de l’auteur, de son oeuvre, ainsi que de la date pour éviter toute erreur.
Citer un auteur en phrase d’accroche est un exercice dangereux, dans le sens où cette phrase sera la première chose que le correcteur verra dans votre copie. Citer un auteur requiert de connaître parfaitement les informations que vous allez donner.
Conseil : Si vous n’êtes pas certain de ce que vous allez citer, évitez de le faire, ou faites-le de façon détournée (en paraphrasant par exemple) pour éviter toute erreur.
S’appuyer, pour son accroche, sur un élément d’actualité va vous permettre de mettre le sujet en contexte. Cela va même pouvoir vous aider à mettre en place votre raisonnement.
Mettre le sujet en contexte va permettre au correcteur de voir que vous avez bien compris le sujet et ses enjeux dans le monde actuel. Vous pouvez mentionner des lois, des actions sociales, des faits d’actualité, etc.
Une supposition ou hypothèse de résolution.
Vous pouvez également commencer votre introduction en utilisant une première idée de la résolution du sujet.
Si vous faites cela il faut alors évoquer une de vos hypothèse, généralement ce que vous considérez comme réponse la plus probable quand à la question que pose le sujet.
Cette option vous sera utile également pour la rédaction de votre introduction complète puisqu’elle vous permettra de remettre en question cette hypothèse dans votre introduction pour en tirer la problématique générale de votre dissertation. Elle vous permet également de commencer votre argumentation.
Ce type de phrase d’accroche est alors suivi d’une phrase ou expression remettant en cause cette hypothèse.
Généralement ce style d’accroche se retrouver principalement dans les dissertations de sciences sociales comme l’économie, la géographie ou toutes matières utilisant beaucoup de données.
Comme pour les citations d’auteurs, soyez certains de la précision de la donnée qui va vous servir d’accroche et n’oubliez pas de citer vos sources !
Lorsqu’il en vient à une phrase d’accroche pour une dissertation, plusieurs choses sont à prendre en compte.
Voici une présentation que vous pouvez utiliser pour vous améliorer ou partager nos conseils méthodologiques sur l’accroche. N’hésitez pas à la partager ou à l’utiliser lors de vos cours :).
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Moreau, E. (2020, 07 décembre). Phrase d’accroche pour une dissertation : comment faire ?. Scribbr. Consulté le 18 juin 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/phrase-daccroche-dissertation/
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La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ? L’État nous doit-il quelque chose ? Voici les sujets de philosophie soumis aux candidats du bac 2024. Avant les épreuves de spécialités à venir cette semaine et avant le grand oral : ils ont quatre heure pour composer.
Cette année plus de 543 000 candidats au baccalauréat général et technologique passent leur bac, qui cette année s’est encore un peu transformé. Les épreuves de spécialités décalées de mars à juin, auront lieu ce mercredi et jeudi, ainsi l’épreuve de philosophie relance, comme il y a quatre ans, une série d’épreuves écrites finales.
L’épreuve du bac philo qui a démarré à 8 heures , retrouve aussi son importance pour les candidats qui ne sont pas encore assurés d’avoir leur diplôme. Les élèves de Terminale doivent traiter un des sujets proposés parmi trois propositions : deux sujets de dissertation et une explication de texte.
Les sujets 2024 pour la série générale sont très actuels et politiques : avec au menu le rôle de l’État et le thème de la science et la vérité. Aussi le sujet du bac général comprend un texte de la philosophe française Simone WEIL, à ne pas confondre avec la femme d’État et magistrate Simone Veil ! Corrigés du bac philo 2024 maintenant disponibles ici.
Examen du bac philo du mardi 18 juin 2024
Durée de l’épreuve de philosophie : 4 heures (de 8 à 12 heures)
Coefficient : 8 pour la série générale, 4 pour les séries techno
Le candidat traite un seul sujet au choix.
Dissertation - Sujet 1
- La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ?
Dissertation - Sujet 2
- L’État nous doit-il quelque chose ?
Explication de texte
Expliquer le texte suivant : Simone WEIL, La Condition ouvrière (1943)
Toute action humaine exige un mobile1 qui fournisse l’énergie nécessaire pour l’accomplir, et elle est bonne ou mauvaise selon que le mobile est élevé ou bas. Pour se plier à la passivité épuisante qu’exige l’usine, il faut chercher des mobiles en soi-même, car il n’y a pas de fouets, pas de chaînes ; des fouets, des chaînes rendraient peut-être la transformation plus facile. Les conditions même du travail empêchent que puissent intervenir d’autres mobiles que la crainte des réprimandes et du renvoi, le désir avide d’accumuler des sous, et, dans une certaine mesure, le goût des records de vitesse. Tout concourt pour rappeler ces mobiles à la pensée et les transformer en obsessions ; il n’est jamais fait appel à rien de plus élevé ; d’ailleurs ils doivent devenir obsédants pour être assez efficaces. En même temps que ces mobiles occupent l’âme, la pensée se rétracte sur un point du temps pour éviter la souffrance, et la conscience s’éteint autant que les nécessités du travail le permettent. Une force presque irrésistible, comparable à la pesanteur, empêche alors de sentir la présence d’autres êtres humains qui peinent eux aussi tout près ; il est presque impossible de ne pas devenir indifférent et brutal comme le système dans lequel on est pris ; et réciproquement la brutalité du système est reflétée et rendue sensible par les gestes, les regards, les paroles de ceux qu’on a autour de soi. Après une journée ainsi passée, un ouvrier n’a qu’une plainte, plainte qui ne parvient pas aux oreilles des hommes étrangers à cette condition et ne leur dirait rien si elle y parvenait ; il a trouvé le temps long.
Le sujet officiel du bac philo au format pdf disponible ici
- La nature est-elle hostile à l’homme ?
DIssertation - Sujet 2
- L’artiste est-il maître de son travail ?
Expliquer le texte suivant : PLATON, Les lois IX (IVème siècle av. J.-C.)
Il est nécessaire aux hommes de se donner des lois et de vivre conformément à ces lois, sous peine de ne différer en rien des bêtes les plus sauvages. Voici quelle en est la raison : aucun homme ne naît avec une aptitude naturelle à savoir ce qui est profitable pour la vie humaine en société et, même s’il le savait, à pouvoir toujours faire et souhaiter le meilleur. Car en premier lieu il est difficile de comprendre que l’art politique véritable doit prendre soin, non du bien particulier, mais du bien général – car le bien général rassemble, tandis que le bien particulier déchire les sociétés ; et le bien commun tout autant que le bien particulier gagnent même tous les deux à ce que le premier plutôt que le second soit assuré de façon convenable. En second lieu, même si l’on était assez habile pour se rendre compte que telle est la nature des choses, et qu’on ait à gouverner un État avec un pouvoir absolu et sans rendre aucun compte, on ne pourrait pas rester fidèle à ce principe et faire passer pendant toute sa vie le bien commun de la société au premier rang et le bien particulier au deuxième. En fait la nature mortelle de l’homme le portera toujours à vouloir plus que les autres et à s’occuper de son bien particulier, parce qu’elle fuit la douleur et poursuit le plaisir sans tenir compte de la raison, qu’elle les fera passer l’une et l’autre avant le plus juste et le meilleur, et, s’aveuglant elle-même, elle finira par se remplir, elle et toute la société, de toutes sortes de maux.
Rédaction de la copie
Le candidat a le choix entre deux manières de rédiger l’explication de texte.
- soit répondre dans l’ordre, de manière précise et développée, aux questions
posées (option n°1);
- soit suivre le développement de son choix (option n°2).
Il indique son option de rédaction (option n°1 ou option n°2) au début de sa copie.
Question de l’option n°1
A. Éléments d’analyse
1. Expliquez pourquoi vivre sans lois serait vivre comme « les bêtes les plus sauvages ».
2. Expliquez pourquoi « l’art politique véritable doit prendre soin (…) du bien général ».
3. Quel sens peut-on donner à l’expression « le plus juste et le meilleur » ?
B. Éléments de synthèse
1. Quelle est la question à laquelle l’auteur répond dans ce texte ?
2. Dégagez les différents moments de l’argumentation.
3. En vous appuyant sur les éléments précédents, dégagez l’idée principale du texte.
C. Commentaire
1. D’après le texte, quels sont les maux qui peuvent menacer la société ?
2. En vous appuyant sur votre compréhension du texte, vous vous demanderez s’il est possible, et de quelle manière, de concilier le bien des individus et celui de la communauté.
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Ce mardi 18 juin, les 543 363 lycéens des voies générales et technologiques planchent sur l’épreuve de philo. Une épreuve essentiellement symbolique.
Par Claire Lefebvre
Temps de lecture : 2 min
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L e retour de l'épreuve reine ? Reléguée à l'avant-dernière place du ballet d'épreuves l'année dernière, ce qui avait conduit u ne bonne partie des candidats à se démobiliser , la philosophie revient en début de course cette année pour les 392 145 élèves de terminale de la voie générale et les 151 224 élèves de la voie technologique.
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Si l'épreuve de philosophie retrouve sa place d'antan dans le ballet d'épreuves, elle demeure, pour bon nombre de candidats, seulement symbolique . Car depuis la réforme du baccalauréat de Jean-Michel Blanquer en 2019 , les élèves de terminale sont d'abord évalués par le contrôle continu. Celui-ci compte pour 40 % de la note finale. Si les épreuves sur table valent pour 60 % de la note, les épreuves de français ont déjà eu lieu, en fin de classe de première. Au final, les candidats 2024 n'auront donc à plancher, en ce mois de juin, « que » sur la philosophie, les deux épreuves de spécialité (du 19 au 21 juin), puis le grand oral (du 24 juin au 3 juillet selon les académies).
Et puis, il y a les coefficients. La philosophie n'a plus qu'un coefficient de 8 sur 100, pour la voie générale et 4 pour la voie technologique. Bien moins que les épreuves de spécialité qui possèdent un coefficient de 16 pour les voies générale et technologique, ou que le grand oral, dont le coefficient est respectivement de 10 et de 14.
Enfin, il y a Parcoursup. Sur les 645 076 lycéens scolarisés en France ou préparant le baccalauréat dans un lycée français à l'étranger, 81 860 élèves n'avaient toujours pas reçu de réponse positive à leurs vœux, lundi 17 juin, et s'inquiétaient davantage de la procédure complémentaire, pourtant suspendue le temps des épreuves, que de leur bac .
Sur quoi les élèves planchent-ils cette année ? Voici les sujets 2024.
Parcoursup : comment ne pas céder à la panique, baccalauréat 2024 : ce qui change par rapport aux années précédentes, ces élèves de terminale plus stressés par parcoursup que par le bac.
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@ Sanglier experience ouvrière de Simone Weil : ce n'est pas faute d'avoir tenté, malgré une sante chancelante (elle meurt a 35 ans)
Ainsi, il faut préciser à des élèves de terminale, via un petit renvoi, que le terme mobile ne fait pas référence à un téléphone portable...
Le sanglier s’est pris une casquette sur mesure. Moi j’aurais bien vu comme commentaire de texte, cette pensée de Coluche : « Lorsqu’on s’endort avec le bip qui gratte, on se réveille avec les doigts qui puent ». Qu’est ce que cette fulgurance a de platonicien, et peut faire immédiatement penser au mythe de la Caverne…
Les revirements du RN dénoncés par la majorité, Mélenchon sur la Palestine, corrigé du sujet du bac philo... Les 3 infos à retenir à la mi-journée
LE POINT DE MIDI - Retrouvez l'essentiel de l'actualité parue ce mardi 18 juin au matin sur notre site.
Bruno Le Maire et Gabriel Attal ont attaqué les changements de position de dernière minute du Rassemblement national sur la réforme des retraites ou encore le pouvoir d'achat.
Reprochant à Emmanuel Macron de «ne plus rien faire» au sujet de la question palestinienne, Jean-Luc Mélenchon a réaffirmé sa volonté de «peser sur Nétanyahou» en cas de victoire de la coalition de gauche. Suivez notre direct.
Ce mardi, plus de 500.000 candidats ont planché sur l'épreuve de philosophie . Cette année, les candidats pouvaient composer au choix sur deux sujets de dissertation et un commentaire de texte. Les candidats ont eu trois sujets au choix : un sujet de dissertation sur la science et la vérité, un deuxième sujet de dissertation sur l'État, et enfin un texte de commentaire à partir d'un texte de la philosophe Simone Weil.
Soit le montant de l’amende dont devrait écoper la France par la Commission européenne pour déficits publics excessifs.
La photo marquante à retenir :, la vidéo du jour :.
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le 18/06/2024 à 18:04
Les partisans de monsieur Macron ont raison. Le RN des fois évolue, alors que le Président ne change jamais. Lui il ne le peut car il dit tout et son contraire, donc on ne peut rien lui reprocher, il a dit un jour ce qu'il fait un autre jour et inversement.
le 18/06/2024 à 15:37
Melanchon quel triste sire !
anatoledurand
le 18/06/2024 à 14:57
«Le sage RN change d’avis et le sot Nupes 2 s’entête» Churchill. Les médias publics , tv et la presse subventionnée à la solde de Micron (au moins 20 apparitions/jour), dénigrent Jordan. Le RN et alliés veulent retrouver les Etats-Nations souverainistes, largués à l’UE. Bruxelles impose 80% des lois non françaises, des normes , et des traités internationaux agricoles sans l’avis des peuples. Les populistes veulent le retour de l’économie gaulliste dite Etat-providence, car les classes moyennes de la CEE s’achetaient des maisons secondaires ; sous l’UE elles s’inscrivent à l’aide alimentaire. C’est une hérésie pour les libéraux-capitalistes pro-Usa. Les réformes progressistes dont celles du brillant énarque de chez Rothschild, appauvrissent les classes moyennes qu’il méprise pour enrichir la smala de l’oligarchie des riches. Les dettes publiques explosent, celle de la France passe de 20% CEE, à 110% UE! La dette publique amerloque est tellement grandiose, qu’elle ne sera jamais remboursée. Les pays émergeants ont créé les Brics ; un monde d’affaires multipolaire sans les sanctions ricaines ; les sages se débarrassent des bons du Trésor USA achetés par la Banque UE. «C’est une guerre économique sans morts apparemment, et pourtant une mise à mort» Mitterrand.
Des recherches sont en cours pour retrouver trois autres touristes étrangers sur d'autres îles grecques. La Grèce connaît la vague de chaleur la plus précoce jamais enregistrée.
Pékin a vivement réagi lundi 17 juin à la déclaration finale des dirigeants du G7 qui s'en prennent à…
À tout moment, vous pouvez modifier vos choix via le bouton “paramétrer les cookies” en bas de page.
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Pour faire une dissertation, c'est très simple : Lire et analyser le sujet. Trouver la problématique. Faire le plan de la dissertation. Rédiger l'introduction. Rédiger le développement. Faire la conclusion.
Il faut organiser sa pensée, suivre un fil conducteur, choisir des arguments pertinents et apporter des exemples. La dissertation au bac. La dissertation de français est l'un des sujets proposés aux élèves de la série générale et technologique. L'autre étant le commentaire de texte.
À l' écrit du bac de français, tu as le choix entre deux exercices : ♦ Le commentaire d'un texte littéraire. ♦ Un sujet de dissertation sur l'une des œuvres au programme. Je te montre ici la méthode pas-à-pas pour réussir la dissertation au bac de français.
Comment faire une bonne dissertation ? 🤔📝 [Méthode] Rédac des Sherpas - Mis à jour le 21/11/2023. La dissertation est un format d'épreuve très répandu en histoire, en géographie, en géopolitique, en français ou encore en philosophie. Il s'agit de mener une réflexion de fond sur un sujet donné.
Il existe trois types de plan de dissertation, mais pour le bac de français, tu n'as besoin de ne maîtriser que les deux premiers : le plan dialectique et le plan thématique. Chacun type de plan de dissertation correspond à un type de sujet. Tu ne peux donc pas choisir n'importe quel plan pour n'importe quel sujet.
Comment faire une introduction de dissertation au bac de français : la méthode en 4 étapes. L\'accroche, la présentation du sujet, la problématique et le plan.
1. Préparer la dissertation. Analyser le libellé du sujet : extraction de la thèse et de la problématique. Le sujet de la dissertation peut être présenté sous forme de phrase simple ou de citation qui porte sur l'objet d'étude du corpus.
Texte officiel. La dissertation consiste à conduire une réflexion personnelle organisée sur une question littéraire portant sur l'une des œuvres et sur le parcours associé figurant dans le programme d'œuvres.
Nous vous expliquons comment faire l'introduction d'une dissertation en vous donnant la structure et des exemples.
Voici les 8 étapes pour réussir sa dissertation : Analyser le sujet. Définir les termes. Rassembler ses connaissances dans un brouillon. Identifier une problématique. Constituer un plan. Rédiger l'introduction. Rédiger la conclusion. Rédiger le développement. Sans plus attendre, voici donc les 8 étapes clés pour réaliser votre dissertation !
Nos conseils pour réussir la dissertation de français. Bac français 2024. À l'approche de l'épreuve écrite de français, qui se tiendra le vendredi 14 juin prochain, nous te donnons nos meilleurs conseils pour rédiger une bonne dissertation et assurer tes arrières. Comment réviser ? Comment réfléchir une fois le nez sur ta copie ?
Étape 1 de la méthode d'une dissertation - Analyser le sujet en profondeur. Étape 2 de la méthode d'une dissertation - Problématiser. Étape 3 de la méthode d'une dissertation - Faire un plan. Étape 4 de la méthode d'une dissertation - Argumenter.
1. Analyser le sujet. Le premier conseil que nous pouvons vous donner est de bien comprendre le sujet que vous devez traiter. Pour cela, il est essentiel de suivre les étapes suivantes : Prendre le temps de le lire attentivement et de le relire autant de fois que nécessaire (pour éviter de partir dans la mauvaise direction) ;
Tout d'abord, il faut repérer les mots-clés du sujet et les définir. Ils représenteront la charpente de la dissertation et guideront le raisonnement. C'est dès le début de l'épreuve qu'il faut se fixer un cap cohérent, au risque de faire un hors-sujet.
Comment préparer une épreuve de dissertation. Télécharger l'article. Coécrit par Michelle Golden, PhD. Dans cet article: Bien se préparer en classe. Passer en revue ses documents. S'exercer à l'avance. Articles en relation. Références. Vous vous demandez peut-être pourquoi l'épreuve de dissertation est autant redoutée par les étudiants.
La dissertation doit envisager les divers aspects du problème, confronter les différentes réponses, opérer des choix parmi ces réponses. La dissertation prend donc la forme d'un débat où s'affrontent des thèses divergentes ou opposées.
1ère étape de la dissertation de philo : déterminer le problème à résoudre. Pour Albane Delesque, le plus important c'est « de prendre le temps de réfléchir à la question posée. En faisant ceci,...
Etape 1. Analyse du sujet. lire plusieurs fois le sujet et en surligner les mots-clés. reformuler le sujet pour faire apparaître une problématique. définir le type de sujet proposé : réfuter une thèse, l'étayer ou la discuter, ou encore réfléchir sur une notion au programme. Etape 2. Lister les arguments et les exemples. Etape 3.
Quelle méthode choisir ? Quelle architecture de dissertation est la meilleure ? Les méthodes de dissertation sont variées. Entre ce que t'a dit ton prof, ce que tu as vu sur le net, ce que tu as lu dans ton manuel, etc., il y a souvent de quoi se perdre ! Voici quelques conseils pour choisir entre toutes ces sources.
Un exemple de dissertation entièrement rédigée selon les exigences du bac de français. Pour bien traiter ces sujets, aide-toi de ma méthode de la dissertation qui te montre comment organiser tes idées et construire ta copie. Exemples de dissertation sur chaque œuvre au programme. Roman.
Le sujet du bac philo 2024 avec le corrigé : le texte de Simone Weil, la science et l'État. Publié le 18/06/2024 à 09:30, mis à jour le 18/06/2024 à 09:30. Les élèves ont commencé leur ...
3. Ne pas se contenter de reformuler le sujet. Trouver la question du sujet, c'est la clé de l'épreuve. "Le nerf de la guerre", appuie le professeur de philosophie Gilles Vervisch. "Une copie ...
Dans leur copie, certains candidats sont parfois tentés de citer leur artiste préféré, un pari risqué qui demande à faire preuve d'habileté. Une punchline du rappeur Jul, un épisode de la ...
Ce mardi matin, plus de 540.000 lycéens planchent sur l'épreuve de philosophie du baccalauréat 2024. Pour BFMTV.com, le professeur de philosophie Gilles Vervisch s'est aussi prêté à l ...
Vous trouverez dans ce post trois propositions de corrigés pour les sujets de la filière générale. Merci à tous, élèves, parents, enseignants pour vos nombreuses questions et pour vos ...
J'ai pris l'explication de texte, je suis meilleur là-dedans. Milan, 18 ans, a quitté la salle d'examen une heure avant la fin de l'épreuve. Il a choisi l'explication du texte de Platon ...
Présentation gratuite. Qu'est-ce qu'une phrase d'accroche de dissertation ? Une phrase d'accroche est une phrase ou un paragraphe qui introduit votre sujet dans l'introduction et doit attirer l'attention de votre lecteur. Cette phrase est le fruit d'un choix personnel et vous être libre de choisir son style.
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